Slavenka DrakulićSlavenka Drakulić
Slavenka Drakulić, née le à Rijeka, est une journaliste et écrivaine croate. BiographieSlavenka Drakulić, est née le à Rijeka. Elle sort diplômée de a faculté des lettres et de philosophie de l’université de Zagreb en littérature comparée et sociologie en 1976. De 1982 à 1992 elle commence sa carrière en tant que journaliste dans les journaux hebdomadaires Start et Danas à Zagreb, où elle écrit des articles sur le féminisme. Elle publie l'essai mrtni grijesi feminizma, (« les péchés mortels du féminisme ») en 1984[1]. RomancièreElle est l'auteur de cinq romans dont le style se situe entre la fiction et l'auto fiction, dont Peau de marbre (Mramorna koža, 1989) et Je ne suis pas là (Kao da me nema, 1999) et d'une dizaine d'ouvrages traitant de l'écroulement du communisme (Les restes du communisme sont dans la casserole) et des guerres de Yougoslavie. Les thèmes abordés dans ses romans sont la corporéïté et la fragilité de l'existence, l'amour et la créativité des femmes[1]. Ses œuvres, traduites dans une quinzaine de langues, dont l'espagnol, le français et l'anglais), font de Slavenka Drakulić l'un des écrivains croates les plus lus internationalement[1]. Départ de la Croatie et diffamation dans les médias nationalistesDrakulić doit quitter temporairement la Croatie au début des années 1990, pour des raisons politiques liées aux guerres de Yougoslavie[2]. Ses positions critiques envers l'idéologie nationaliste et la guerre, ainsi que ses conséquences pour les femmes, lui valent d'être la cible d'attaques dans les médias aux côtés d'autres autrices, qualifiées de « sorcières ». Un article non signé dans l'hebdomadaire Globus (en) publié en 1992 et intitulé Les féministes croates violent la Croatie (Slaven Letica (en) reconnait par la suite en être l'auteur) accuse cinq écrivaines croates (Slavenka Drakulić, Vesna Kešić (de), Jelena Lovrić (d), Dubravka Ugrešić et Rada Iveković) d'être des « sorcières » et de « violer » la Croatie. Selon Letica, ces écrivaines ont le tort de ne pas avoir analysé le viol en tant que tactique militaire prétendument planifiée par les forces serbes de Bosnie contre les Croates, en le traitant comme des crimes de «mâles non identifiés» contre les femmes. Peu après la publication de cet article, Drakulić reçoit des menaces téléphoniques, ses biens sont vandalisés. Ne recevant que peu ou pas de soutien de ses anciens amis et collègues, elle décide de quitter la Croatie[3],[4]. L'article est à l'origine d'une importante controverse qui aboutit à un procès en diffamation contre le magazine où les écrivaines ont gain de cause[5],[6]. Carrière de journaliste et essayiste internationaleElle publie ensuite dans des journaux internationaux comme La Stampa, The Nation[7]et Frankfurter allgemeine Zeitung)[1], The New Republic, The New York Times Magazine, The New York Review of Books, Süddeutsche Zeitung, Internazionale, Dagens Nyheter, Eurozine, Politiken et The Guardian[8]. Elle vit entre la Croatie et la Suède. Elle écrit des essais qui abordent la vie sous le communisme, les crimes de guerre et la vie après le communisme[1]. ŒuvreRomans
Essais
Notes et références
Liens externes
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