Slaheddine Cherif
Slaheddine Cherif, né le à Sidi Bou Saïd et mort le , est un grand commis de l'État tunisien. Il assume successivement les fonctions de juge administratif, de secrétaire d'État chargé de la Réforme administrative et de la Fonction publique, de secrétaire général du gouvernement et de secrétaire général de la présidence de la République tunisienne. CarrièreSlaheddine Cherif naît le à Sidi Bou Saïd[1]. Après un passage par le collège Sadiki[1], il étudie le droit à la faculté de droit de Tunis puis la criminologie et le droit privé à la faculté de droit de Paris ; il est également diplômé de l'Institut de défense nationale[2]. Il entre ensuite dans l'administration, d'abord comme chef de cabinet du ministre des Communications de 1970 à 1973 puis comme magistrat auprès du Tribunal administratif de 1974 à 1981[2], après une formation au Conseil d'État français[1]. Après avoir occupé le poste de directeur général de la fonction publique (1981-1988)[1], il est nommé secrétaire général du ministère des Affaires étrangères en 1988[2]. Le , il intègre le gouvernement comme secrétaire d'État auprès du Premier ministre chargé de la Réforme administrative et de la Fonction publique. Le , il est nommé secrétaire général du gouvernement[3] puis, le de la même année, il devient secrétaire général de la présidence de la République[2]. Mort le , il est inhumé le lendemain au cimetière du Djellaz[4],[5]. Vie privéeSlaheddine Cherif est marié, père de quatre enfants et grand-père de huit petits-enfants[4]. PublicationsIl publie quatre ouvrages avec Maher Kamoun[1] :
Il publie également un ouvrage avec Mohamed Moncef Ksibi[6] :
Références
Liens externes
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