Skála, en grec moderne : Σκάλα, ou Gyalós (Γυαλός), est un village de l'île de Lesbos, en Grèce. Selon le recensement de 2011, la population de Skála compte alors 349 habitants[1]. Depuis 2019, le village est rattaché au dème de Lesbos-Ouest à la suite de la suppression du dème unique de Lesbos dans le cadre du programme Clisthène I[2]. Il est situé à quatre kilomètres du village d'Eresós et est relié à celui-ci par la route centrale verte bordée de mûriers, de platanes et de figuiers qui traverse la plaine d'Eresós. Sa plage s'étend sur une distance d'environ trois kilomètres et a remporté à plusieurs reprises le label du pavillon bleu européen.
Au sud-est se trouve un petit port avec la chapelle de Panagioúdas, ainsi que la colline Mastós, couverte de pins, où l'acropole antique d'Eresós était située[3],[4]. La forteresse byzantine de Vígla, attestée dès le début du XIVe siècle, est érigée à l'emplacement de l'acropole. La famille génoise des Gattilusi modifie le château à partir de 1355, avant que les Ottomans ne s'en emparent en septembre 1462. Dès lors, le lieu perd peu à peu son importance stratégique au profit de la forteresse de Sígri. Les vestiges de deux tours, d'une citerne, d'un bâtiment romain et d'habitations ont été mis au jour[5].
Au nord de la colline, un petit musée archéologique expose les découvertes de la région d'Eresós[6]. Dans la cour du musée, une basilique paléochrétienne du Ve siècle est dédiée depuis l'an 740 à saint André de Jérusalem, archevêque de Crète, qui trouva la mort au large d'Eresós lors de son retour de Constantinople[7]. Dans le centre, une station balnéaire a été développée, axée notamment sur un tourisme lesbien depuis les années 1970[8].
Notes et références
Notes
(el) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en grec moderne intitulé « Σκάλα Ερεσού » (voir la liste des auteurs).
↑Patrice Brun, Les archipels égéens dans l'antiquité grecque (Ve – IIe siècles av. notre ère), Besançon, Presses Universitaires de Franche-Comté, , 255 p. (ISBN978-2-251-60616-3, lire en ligne), p. 152.
↑(en) Susan Frohlick, Sexuality, Women, and Tourism: Cross-border Desires Through Contemporary Travel, Londres, Routledge, , 222 p. (ISBN978-0-415-67147-7, lire en ligne), p. 199.