Sigmar Rettich

Sigmar Rettich

Concours de l'Aviette, 1912

Informations

Naissance	24 avril 1882 Waldshut-Tiengen
Décès	21 mai 1946 (à 64 ans) Zurich
Nationalités	allemande suisse
Spécialités	Vitesse, tandem

Équipes professionnelles

1901-1907 1908 1909-1914 Individuel La Française Individuel

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Sigmar Rettich, né le 24 avril 1882 à Waldshut, dans le Grand-duché de Bade, à l'époque dans l'Empire allemand[1] et mort le 21 mai 1946 à Zurich, est un coureur cycliste sur piste allemand de naissance, courant aussi parfois sous la nationalité suisse. Il a remporte de nombreuses victoires en tandem associé à Gabriel Poulain.

Biographie

Sigmar Rettich est né à Waldshut à l'époque dans l'Empire allemand.

En 1901, il est licencié en classe B, par la fédération allemande (Verband Deutscher Radrennbahnen)[2]. Il s'installe à Paris en 1901 et court sous la nationalité suisse[note 1],[1],[3]. Il s'aligne sur Toulouse-Luchon-Toulouse en 1902[4]. Il court le Derby d'Allemagne en 1903[5]; Il prend le départ des six jours de New York en 1903[6], associé à Beaugendre[7] qui abandonne, Rettich continue avec Gougoltz[8], mais abandonne à la suite d'une chute[9],[10]. La question de sa nationalité fait débat[11]. Il participe au Grand Prix de Paris 1904[12].

Il court pour l'Allemagne aux championnats du monde de cyclisme sur piste 1905 à Anvers[13]. Il est éliminé en série[14] et court l'épreuve de tandem avec Gabriel Poulain. Il participe au Grand Prix de Paris 1906 où il remporte le Prix de l'Espérance, cette année là[15],[16]. Il arrive en demi-finale du championnats du monde de vitesse 1906[17]. Il court en tandem avec Gabriel Poulain, lors du Grand Prix de Paris 1907 et finit 2e du Prix de l'Espérance[18].

En 1908, il s'entraine sur route et court Paris-Roubaix où il est mis hors course. Il prend le départ de Bordeaux-Paris 1908[19],[20]. Il abandonne 20 km avant Ruffec[21]. Le Rad-Welt (de) le considère bien comme un coureur allemand[22].

Il participe aux six jours de Berlin 1910, associé à Albert Schipke[23], mais abandonne et est remplacé par Julius Bettinger (de)[24].

Le 19 octobre 1912, au Parc des Princes, Sigmar Rettich remporte, le prix Dubos, pour un « vol » en aviette (bicyclette volante) sur une distance de plus d'un mètre à une hauteur d'au moins dix centimètres[note 2],[25],[26],[27],[28],[29].

Le 31 juillet 1914, il court encore au Parc des Princes[30]. Le 3 août, il est conduit aux Sables d'Olonne, où il reçoit un laissez-passer pour Barcelone où il vit quelque temps sans travail et dans le plus grand dénuement. Le 2 octobre, son père lui envoie l'argent nécessaire pour rentrer à Bâle où il habite. Pendant son voyage vers Gênes, il est arrêté, le 10 octobre, à bord du navire italien Sibilla, par les autorités françaises et interné à Casabianda en Corse[1], puis à Uzès et finalement à l'Île Longue de 1916 à 1919.

En 1928, L'Auto indique que Sigmar Rettich a demandé une licence pour recourir[31].

Palmarès

Championnat national

• 2e du championnat de Suisse de demi-fond : 1900[32]

Championnat régional

• Champion de Zurich : 1905[33]

Grand-Prix

• Grand Prix de Cannes : 1903[34],[35]
• Grand Prix de Saint-Etienne (demi-fond) : 1903[36]
• Grand Prix d'Amiens : 1904[37]
• Grand Prix de Genève : 1904[38],[39]
• Grand Prix du Conseil général à Tours: 1908[40]
• Grand Prix de Lyon : 1906[41]
• Grand Prix de Bordeaux : 1906
• Grand Prix d'Angers : 2e en 1906, 3e en 1904 et 1907
• Prix de l'Espérance : 1906, 2^e en 1907 et 3^e en 1910
• Grand Prix d'Eté à Buffalo : 1911[42]

Autres

• 4 heures de Perpignan : 1902[43]
• Course internationale à Nice : 1902[44] et 1903[45]
• Course internationale à Reims : 1904[46]
• Course internationale à Zurich : 1905[47]
• Course internationale à Laval : 1907[48]
• Course internationale à Montluçon : 1909[49]

Vie privée

Il se marie en septembre 1905 à Paris, avec Emma Muller (1875-1922)[50], la secrétaire de Choppy Warburton, le manager de Tom Linton et Jimmy Michael[51].

Notes et références

Notes

1. Son père est chef du bureau des télégraphes à la gare badoise de Bâle où il habite depuis 1897.
2. Prix d'une valeur de 500 francs offert par Bernard J. Dubos. Gabriel Poulain a remporté le premier, le prix Peugeot de 1000 francs, pour un vol de plus de 1 mètre, le 4 juillet 1912

Références

1. « L'Auto », sur Gallica, 1^er janvier 1915 (consulté le 7 novembre 2023)
2. « Journal amusant », sur Gallica, 8 juin 1901 (consulté le 8 novembre 2023)
3. « L'Auto », sur Gallica, 8 septembre 1901 (consulté le 8 novembre 2023)
4. « L'Auto », sur Gallica, 25 août 1902 (consulté le 8 novembre 2023)
5. « L'Auto », sur Gallica, 2 juin 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
6. « La Vie au grand air », sur Gallica, 24 décembre 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
7. « L'Auto », sur Gallica, 6 décembre 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
8. « L'Auto », sur Gallica, 9 décembre 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
9. « L'Auto », sur Gallica, 10 décembre 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
10. « Le Monde sportif », sur Gallica, 10 décembre 1903 (consulté le 10 novembre 2023)
11. « L'Auto », sur Gallica, 20 avril 1904 (consulté le 8 novembre 2023)
12. « L'Auto », sur Gallica, 20 juin 1904 (consulté le 8 novembre 2023)
13. « L'Auto », sur Gallica, 20 juillet 1905 (consulté le 8 novembre 2023)
14. « L'Auto », sur Gallica, 22 juillet 1905 (consulté le 8 novembre 2023)
15. « L'Ouest-Éclair », sur Gallica, 15 juin 1906 (consulté le 10 novembre 2023)
16. « La Vie au grand air », sur Gallica, 23 juin 1906 (consulté le 8 novembre 2023)
17. « L'Auto », sur Gallica, 6 août 1906 (consulté le 9 novembre 2023)
18. « L'Auto », sur Gallica, 14 juin 1907 (consulté le 10 novembre 2023)
19. « L'Auto », sur Gallica, 11 mai 1908 (consulté le 10 novembre 2023)
20. « L'Humanité », sur Gallica, 17 mai 1908 (consulté le 8 novembre 2023)
21. « L'Auto », sur Gallica, 17 mai 1908 (consulté le 10 novembre 2023)
22. « L'Auto », sur Gallica, 17 décembre 1908 (consulté le 10 novembre 2023)
23. « L'Auto », sur Gallica, 26 décembre 1909 (consulté le 10 novembre 2023)
24. « L'Auto », sur Gallica, 30 décembre 1909 (consulté le 10 novembre 2023)
25. « L'Auto », sur Gallica, 20 octobre 1912 (consulté le 7 novembre 2023)
26. « L'Aéro », sur Gallica, 20 octobre 1912 (consulté le 10 novembre 2023)
27. « Excelsior », sur Gallica, 20 octobre 1912 (consulté le 10 novembre 2023)
28. « La Vie au grand air », sur Gallica, 26 octobre 1912 (consulté le 8 novembre 2023)
29. (de) Wiener Luftschiffer-Zeitung, 1^er novembre 1912 (lire en ligne)
30. « Journal amusant », sur Gallica, 1^er août 1914 (consulté le 8 novembre 2023)
31. « L'Auto », sur Gallica, 27 avril 1928 (consulté le 10 novembre 2023)
32. « Cyclette revue », sur Gallica, 1^er mai 1946 (consulté le 10 novembre 2023)
33. « L'Auto », sur Gallica, 11 septembre 1905 (consulté le 8 novembre 2023)
34. « L'Auto », sur Gallica, 9 mars 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
35. « L'Écho de la Riviera », sur Gallica, 15 mars 1903 (consulté le 10 novembre 2023)
36. « L'Auto », sur Gallica, 10 août 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
37. « L'Auto », sur Gallica, 13 mai 1904 (consulté le 8 novembre 2023)
38. « L'Auto », sur Gallica, 10 octobre 1904 (consulté le 8 novembre 2023)
39. « L'Auto », sur Gallica, 30 août 1930 (consulté le 7 novembre 2023)
40. « L'Auto », sur Gallica, 25 mai 1908 (consulté le 10 novembre 2023)
41. « L'Auto », sur Gallica, 13 août 1906 (consulté le 9 novembre 2023)
42. « L'Auto », sur Gallica, 7 août 1911 (consulté le 10 novembre 2023)
43. « L'Auto », sur Gallica, 20 octobre 1902 (consulté le 8 novembre 2023)
44. « L'Auto », sur Gallica, 1^er décembre 1902 (consulté le 8 novembre 2023)
45. « L'Auto », sur Gallica, 13 février 1903 (consulté le 8 novembre 2023)
46. « L'Auto », sur Gallica, 9 mai 1904 (consulté le 8 novembre 2023)
47. « L'Auto », sur Gallica, 4 septembre 1905 (consulté le 8 novembre 2023)
48. « L'Auto », sur Gallica, 21 mai 1907 (consulté le 10 novembre 2023)
49. « L'Auto », sur Gallica, 15 septembre 1909 (consulté le 10 novembre 2023)
50. « L'Auto », sur Gallica, 2 septembre 1905 (consulté le 8 novembre 2023)
51. « L'Auto », sur Gallica, 20 avril 1922 (consulté le 10 novembre 2023)

Liens externes

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