Sia, le rêve du pythonSia, le rêve du python
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution. Sia, le rêve du python est un film burkinabé français réalisé par Dani Kouyaté et sorti en France en 2002. C'est une libre adaptation, faite avec la coopération de l'auteur, de la pièce de théâtre de l'écrivain mauritanien Moussa Diagana La légende du Wagadu vue par Sia Yatabéré, parue en 1988. Le film, comme la pièce de théâtre, est une relecture du mythe africain du serpent Bida et du royaume du Ouagadou. Le film a remporté plusieurs récompenses dans des festivals internationaux de cinéma. SynopsisKoumbi est la capitale d'un empereur maître du monde, Kaya Maghan ; mais elle est frappée par la misère. Pour la sauver, les prêtres s'apprêtent à sacrifier un sacrifice humain devenu habituel, et au pouvoir duquel plus personne ne croit. La future victime, Sia Yatabéré, est la fiancée de sekou, qui est lieutenant dans l'armée. Au moment où elle doit être sacrifiée, Sia est enlevée à sa famille, qui reçoit son poids en or à titre de dédommagement. Mais Sia s'enfuit et se réfugie dans la hutte d'un vieux fou aux paroles subversives, Kerfa. Elle y est retrouvée par l'armée, mais le général chargé des recherches fait face à un dilemme, car Sia était fiancée à son neveu, Mamadi, qui a été envoyé au front. De retour, Mamadi se révolte, parvient à éviter le sacrifice de Sia et prend le pouvoir à Koumbi. Mais Sia a été violée par les prêtres, et elle n'est pas dupe : l'arrivée au pouvoir de Mamadi ne change pas grand-chose, et les mêmes mensonges ont encore cours. Au lieu d'accepter le rôle d'impératrice qu'on lui offre, Sia suit le conseil de Kerfa, et elle part sur les routes pour réclamer paix et justice, quitte à passer à son tour pour folle auprès de la population. Fiche technique
Distribution
DistinctionsEn , Sia, le rêve du python remporte plusieurs prix au Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) au Burkina Faso[1]. En avril de la même année, il remporte le Grand Prix du Long métrage au Festival « Vues d'Afrique » de Montréal, au Canada[2]. En juin, il remporte le Prix du public au 11e festival international du film d'Innsbruck, en Autriche[2]. En juillet, il remporte le Prix de la réalisation au Festival du film africain de Khouribga, au Maroc[2]. En septembre, il remporte la Bourse à la distribution de l'Agence de la francophonie à Paris, en France[2]. En , il remporte le Bayard d'or du meilleur scénario au Festival international du film francophone de Namur en Belgique[1]. Notes et références
Liens externes
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