Le , la sixième chambre correctionnelle auprès du tribunal de première instance de Tunis condamne Makhlouf à vingt mois de prison ferme pour outrage à magistrat et menaces proférées contre lui après la fermeture de l'école coranique de Regueb[10],[11]. Celui-ci renonce à son immunité parlementaire et fait appel[12].
Le , il menace le président Saïed de lancer une procédure de destitution contre lui[13].
Le lendemain, Makhlouf insulte et menace le bloc parlementaire du Parti destourien libre[14], et annonce qu'il préfère démissionner que de présenter ses excuses[15]
Le , Makhlouf déclenche une polémique en annonçant au parlement qu'un laboratoire tunisien a trouvé un antidote contre le coronavirus, ce qui est le sujet de moqueries en ligne[17]. Il revient sur le sujet le et insiste sur l'exactitude des informations qu'il a donné[18]. Des enquêtes révèlent par la suite le lien entre le laboratoire et le député qui a auparavant été son avocat dans une affaire de corruption où le laboratoire est accusé d'avoir utilisé de l'huile d'olive subventionné par l'État au lieu d'huile usagée pour fabriquer du biocarburant[19].
Le , Seifeddine Makhlouf agresse sa collègue Abir Moussi en lui arrachant son téléphone et en la menaçant de le casser[20],[21]. Le , son parti annonce des modifications au sein de ses structures dirigeantes, de ce fait Ahmed Belghith remplace Makhlouf comme porte-parole, et ce jusqu'à la clarification de la situation judiciaire de ce dernier[22].
En , Makhlouf est condamné en appel par un tribunal militaire à un an de prison ferme pour « atteinte à la dignité de l'armée » et à une interdiction d'exercer son métier d'avocat durant cinq ans[23]. Le , il est arrêté après sa condamnation en appel par un tribunal militaire, pour insultes prononcées en mars 2021 envers des policiers à l'aéroport de Tunis, à quatorze mois de prison[23]. Le , il est condamné en appel à 20 mois de prison dans une affaire l'opposant au procureur de la République du tribunal de Sidi Bouzid[24].
En , il est arrêté et poursuivi en Algérie pour entrée illégale, après avoir tenté de prendre un vol pour Istanbul[25].
Vie privée
Seifeddine Makhlouf est marié et père d'un enfant[1].
↑ a et b« Tunisie : Seifeddine Makhlouf, « l'avocat des terroristes » devenu l'un des nouveaux acteurs du Parlement », Jeune Afrique, (ISSN1950-1285, lire en ligne, consulté le ).