São Paulo chantée par ses troubadours nordestins, leurs vers font découvrir la mégalopole au rythme des forrós et des tambourins[3].
Les migrants nordestins nous présentent São Paulo, l'une des plus grandes villes du monde où ils sont venus vivre, pour fuir la sécheresse du Nord-Est ou chercher fortune dans le sud du pays[4].
Accueil critique
Lors de sa sortie en 2011, le critique Jacques Morice décrit ainsi le film : « Il vaut moins par le regard un peu flou et lacunaire porté sur la réalité sociale des migrants que par ses complaintes entêtantes. Ce blues frénétique et percutant, sorte de fado presto qui se danse (le forro), prend aussi la forme étonnante de joutes verbales fondées sur l'affront et l'outrage. Il arrive même que le passant, généreux donateur, soit remercié par une salve d'insultes en rimes. Des aumônes comme ça, on en redemande »[5].