Sanjō Sanetomi
Sanetomi Sanjō, 1er duc Sanjō (実美 三条 ) ( - ) est un homme politique japonais. BiographieNé à Kyoto, Sanjō est le fils du naidaijin Sanjō Sanetsumu. Il occupa plusieurs postes importants au sein du gouvernement et devint une figure centrale de l'anti-occidentalisation, et du mouvement du Sonnō jōi (« révérez l'empereur, expulsez les barbares ») contre le shogunat Tokugawa. Lors du coup d'État du (« coup de Bunkyū ») qui porta les modérés d'Aizu et de Satsuma au pouvoir, il se réfugia à Chōshū. Il retourna à Kyoto après la démission du shogun Yoshinobu Tokugawa. Les premières structures (Sanshoku) du gouvernement de Meiji furent établies le : le Sōsai (président), le Gijō (gouvernement) et le San'yo (chambre des conseillers). Ces structures furent toutes abolies le avec l'établissement du Dajōkan (Grand Conseil d'État). Dans ce nouveau gouvernement, Sanjō fut tour à tour président du Gijo, ministre de Droite (右大臣) ( - ), et Chancelier du Royaume (Daijō-daijin) ( - . Sanjō reçu le Grand Cordon de l'ordre suprême du Chrysanthème en 1882. Le , il devient duc (koshaku) selon le système de pairie) japonais (kazoku). Sanjō travailla dans le gouvernement jusqu'à l'abolition du Dajōkan en 1885. Après que la structure du Cabinet fut établie, il devint le Lord Gardien du sceau privé du Japon. En 1889, lorsque le premier ministre Kiyotaka Kuroda et les membres de son cabinet démissionnèrent, l'empereur Meiji accepta ces démissions et plaça Sanjō à la tête du gouvernement. L'empereur refusa de nommer un nouveau premier ministre pendant deux mois, faisant de Sanjō le seul premier ministre de l'histoire du Japon (par intérim) qui fut en même temps le Lord Gardien du sceau privé du Japon[1]. En 1890, il devint membre de la chambre des pairs dans la diète du Japon. À sa mort en 1891, il reçut des obsèques nationales. Sa tombe se trouve au Gokoku-ji dans l'arrondissement de Bunkyō à Tokyo. DistinctionsDécorations japonaises
Notes et références
Voir aussiBibliographie
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