Sandra KobanovitchSandra Kobanovitch
Sandra Kobanovitch en septembre 2019
Sandra Kobanovitch, également connue sous le pseudonyme de Sandra-Jessica Koban, née en à Rueil-Malmaison, est une réalisatrice, actrice, scénariste et photographe française. BiographieEnfance et adolescenceSandra Kobanovitch naît en à Rueil-Malmaison[1] , dans les Hauts-de-Seine. Son parcours est marqué par une enfance dramatique[1],[2],[3]. Alors que Sandra est âgée de trois ans, sa mère devient tétraplégique à la suite d'une tentative de suicide ; elle meurt un an plus tard[2]. Son père étant en prison[3], Sandra se retrouve seule avec sa sœur aînée qui souffre d'un handicap mental. Elles sont toutes les deux prises en charge et élevées par leurs grands-parents maternels[1],[2] à La Couture-Boussey[4], proche d'Évreux. Sandra Kobanovitch se met à écrire très jeune, des textes empreints de rage et de colère qui sont jugés trop sombres par ses professeurs[2]. Adolescente, elle est renvoyée de plusieurs établissements scolaires et se retrouve placée un temps en famille d'accueil[1]. CinémaÀ sa majorité, Sandra Kobanovitch commence de petits boulots en région parisienne, sans perdre de vue le cinéma[1]. Elle écrit de nombreux scénarios, se servant de son histoire pour créer ses personnages[2],[4]. En , âgée de 22 ans, elle emprunte de l'argent et réalise son premier court métrage : Scratch, l'histoire d'une rencontre entre une jeune femme paumée et une vieille prostituée[5]. Ce premier film est présenté au Short film corner du Festival de Cannes[6],[7]. Sandra Kobanovitch joue également dans son propre film aux côtés de Grégory Gatignol connu pour son rôle dans Les Choristes[5],[1]. La même année, elle rencontre l'acteur Samy Naceri à Cannes pendant la période du festival. Elle lui propose le premier rôle de son prochain court métrage : Heliopsis, dont le sujet est la réinsertion post-carcérale[8]. Samy Naceri accepte d'endosser le rôle difficile d'un ancien détenu[8]. Sandra Kobanovitch est soutenue financièrement par la ville de Nanterre, qui lui offre 4 000 euros pour réaliser Heliopsis, sur un budget total de 13 000 euros[8]. En , le film Heliopsis est sélectionné au festival Women in Film de Vancouver au Canada. À cette occasion, il est récompensé du Best Cinematography Award[9]. PhotographieEn 2024, elle remporte un prix en tant que photographe au Tokyo International Foto Awards au Japon dans la catégorie fine art - portrait[4]. Filmographie
Notes et références
Liens externes
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