Saison 2014-2015 du Standard de LiègeStandard de Liège
Saison 2014-2015
Maillots Chronologie L' exercice 2014-2015 du Standard de Liège voit le club évoluer en Jupiler Pro League. C'est la 98e saison des Rouches au plus haut niveau du football national, et la 93e consécutive, record absolu en Belgique. Il participe également à la Coupe Cofidis ainsi qu'à la Ligue des champions dès le troisième tour préliminaire, avant d'être repêché en Ligue Europa. En , le Liégeois Bruno Venanzi (cofondateur de Lampiris et supporter rouche de longue date) est nommé vice-président du club par Roland Duchâtelet. HistoriqueMercatoLors du mercato estival, pas moins de cinq "cadres" quittent l'équipe vice-championne, à savoir Michy Batshuayi (pour l'Olympique de Marseille), William Vainqueur, Daniel Opare (FC Porto), Kanu et Imoh Ezekiel (Qatar...). Ce dernier rejoint Al-Arabi contre un montant de 8 millions d'euros : il s'agit alors du cinquième plus cher transfert sortant de l'histoire du club. Au rayon des arrivées, quelques joueurs reviennent de prêt et on dénombre une dizaine de nouvelles recrues. La première est le Portugais Jorge Teixeira du FC Zürich, que le Standard avait affronté trois saisons auparavant au troisième tour de qualification de la plus prestigieuse compétition européenne, pour remplacer Kanu qui a cassé son contrat unilatéralement en invoquant la loi de 78. Le Français Adrien Trebel du FC Nantes et le Slovène Martin Milec seront pour leur part chargés de faire oublier Vainqueur, parti au FC Dynamo Moscou, ainsi qu'Opare qui était lui en fin de contrat. Le , les Liégeois espèrent avoir trouvé le remplaçant de Michy Batshuayi en la personne de Tony Watt, actif la saison précédente au SK Lierse en prêt du légendaire Celtic FC[1] avec lequel il avait inscrit en un but en Ligue des champions contre Barcelone, alors qu'il n'avait que dix-huit ans. PréparationDébut juillet, les Rouches participent à la Philips Stayen Cup à Saint-Trond, avec les cinq autres clubs de la "galaxie Duchâtelet", à savoir les Belges de Saint-Trond VV (organisateur), les Espagnols d'Alcorcón, les Hongrois d'Újpest FC, les Anglais de Charlton Athletic et les Allemands du FC Carl Zeiss Jena[2]. Les premiers matchs opposent Carl Zeiss Jena à Újpest (0-0)[3] puis à Alcorcón (2-1), avant que les Ibères ne défient les Magyars (1-0)[4]. Les Liégeois commencent par un nul vierge face au STVV puis l'emportent 2-0 contre Charlton, grâce à de Camargo et Ezekiel[5]. Trudonnaires et Britanniques se quittent quant à eux dos à dos sur le score de 0-0[6]. Le Standard remporte l'épreuve avec 4 points et une différence de buts de +2. ChampionnatLe début de championnat est très mitigé. Après deux victoires contre Charleroi et Courtrai, le Standard ne remporte aucun de ses cinq matchs suivants, étalant au grand jour les lacunes des recrues arrivées en fin de mercato. Après 10 journées, les Rouches se classent 11e avec 12 points seulement : les supporters grondent et demandent la démission du coach Guy Luzon. Le Standard reçoit alors la lanterne rouge Zulte Waregem et est de nouveau battu, ce qui provoque la colère du public. Alors que s'approche le temps complémentaire, le match est arrêté par l'arbitre à la suite des débordements d'une partie des supporters[7]. Le lendemain, le technicien israélien est démis de ses fonctions et le T2 Ivan Vukomanović prend provisoirement les rênes de l'équipe[8]. Un menu particulièrement copieux attend le Serbe pour sa première semaine à la tête des Rouches : la réception des Sévillans sur la scène continentale puis un déplacement... au Parc Astrid. Trois jours après avoir contraint les Espagnols au nul blanc au terme d'une prestation sérieuse et appliquée, le Standard remporte à la surprise générale une splendide victoire contre les Bruxellois de Defour, son ancien capitaine emblématique qui se dresse sur sa route pour la première fois avec ses nouvelles couleurs, toujours invaincues en championnat. Malgré l'annulation incompréhensible d'un but rapide signé de Camargo, les Liégeois parviennent en seconde mi-temps à ouvrir la marque sur coup franc, "Polo" M'Poku mystifiant la défense mauve en trouvant un Ciman très collectif qui donne un assist parfait à son partenaire en défense centrale, Teixeira. M'Poku offrira encore un récital dans le rectangle anderlechtois pour sceller le score. Le Standard, qu'Axel Lawarée rejoint en tant que conseiller sportif, va enchaîner avec trois autres succès (dont un beau 0-2 à Genk) avant de quelque peu retomber dans ses travers, bouclant l'année civile en faisant preuve d'une irrégularité dont il a le secret : une élimination peu glorieuse en Coupe Cofidis à domicile et une sortie de route européenne conjuguées à trois défaites en championnat d'une part, trois victoires dans cette même Pro League d'autre part (notamment à Charleroi lors du derby wallon et dans le splendide stade Artevelde des futurs champions gantois). Un Sclessin chauffé à blanc accueille ensuite un Clasico qui sera particulièrement mémorable... Chacun à leur manière, deux hommes marqueront ce qui restera comme le match de l'année. Le premier est Steven Defour : pour son retour en bord de Meuse, il sera "fêté" par un tifo géant qui suscitera une vive polémique, celle-ci franchira d'ailleurs allègrement les frontières du royaume. Conspué à chacune de ses touches de balle, il craque mentalement et est exclu après avoir puissamment dégagé le cuir dans le public à deux reprises, ce qui lui vaudra autant de cartons jaunes. Laurent Ciman, le second, deviendra le véritable héros de la rencontre. Effectuant (à l'instar de M'Poku) ses adieux au Standard qu'il quitte pour le Canada, où sa fille atteinte d'autisme pourra bénéficier du meilleur accompagnement possible, "Lolo" fait rugir toute l'arène en inscrivant le premier but du match à la 63e minute. De Camargo fera 2-0 par la suite puis Ciman recevra une longue et chaleureuse ovation après la rencontre. La semaine suivante, la victoire au Lierse sera le dernier match pour "Vuko" aux commandes des Liégeois. En effet, malgré ses 9 victoires en 13 rencontres de championnat, il est contre toute attente remplacé dès le lendemain par José Riga, qui avait déjà coaché les Rouches durant l'exercice 2011-2012. Le nouveau T1 ponctue bien la saison régulière en signant un 13 sur 18. Lors de la dernière rencontre contre Genk, un but sensationnel de Julien De Sart élimine les Limbourgeois de la course aux playoffs 1 et permet à Charleroi d'enfin y participer, ce alors que de gros doutes avaient été émis côté carolo quant à la motivation des Standardmen avant cette partie. Les Rouches entameront la phase la plus cruciale du championnat à la 4e place, à quatre longueurs du Bruges de MPH et deux d'un duo Gand-Anderlecht. La première moitié de ces playoffs sera très mal négociée par le Standard qui s'incline à quatre reprises, parvenant seulement à vaincre une nouvelle fois les mauves à Sclessin. La seconde sera nettement meilleure grâce à trois succès à domicile, les Liégeois parvenant enfin à dompter les Brugeois. Ils manquent de peu une... quatrième victoire contre Anderlecht, l'arbitre "oubliant" un penalty en leur faveur en fin de match et sont seulement battus à Gand dans la rencontre qui conduira les Buffalos à leur unique titre. Le club clôt la saison par une victoire sans discussion contre les Zèbres, lui assurant la 4e place et une qualification pour le troisième tour de la Ligue Europa 2015-2016 : Riga quitte le banc de touche liégeois sur une bonne note. Coupe de BelgiquePour son entrée en lice, le Standard se déplace chez un pensionnaire de Division 2, le KSK Heist. Les Liégeois évitent le piège tendu par les Cygnes, se qualifiant facilement 0-3. Au tour suivant, ils reçoivent les tenants du titre lokerenois qui leur infligent une véritable correction (1-4). Il subissent ainsi leur quatrième défaite consécutive, ce qui n'était plus arrivé depuis 12 ans. Le beau geste de la soirée est à mettre à l'actif de Boubacar Barry Copa : la date de cette rencontre coïncidant avec la Journée internationale des personnes handicapées, il permettra au supporter du Standard mis à l'honneur de venir lors du coup d'envoi marquer dans son but et d'être applaudi par tout le stade. Coupes d'EuropeLes Rouches démarrent leur saison européenne au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions face au Panathinaïkos. Ils réalisent un nul blanc à domicile puis parviennent à s'imposer en Grèce. Au tour suivant, ils défient le Zénith Saint-Pétersbourg de l'ancienne vedette locale Axel Witsel. Ils s'inclinent lors des deux matchs et sont relégués en phase de groupes de la Ligue Europa. Le Standard y est 2e tête de série dans le groupe G, aux côtés du tenant du titre, le Séville FC, du Feyenoord Rotterdam et du HNK Rijeka. Il est éliminé dès la 5e journée à la suite de sa défaite en Croatie. AnecdoteEn phase classique, à l'occasion du derby Charleroi - Standard, le premier jeu de maillot "rouche" a posé problème[9]. En effet, les flancs des vareuses des deux équipes étaient blancs. Le Standard ne pouvant cependant pas évoluer en noir, couleur dominant le maillot des Zèbres, les Liégeois ont alors disputé la première mi-temps avec... du ruban adhésif rouge sur les côtés. Celui-ci se détachant bien évidemment au fil du match, la coloration souhaitée sera peinte manuellement à la pause... Quand les deux formations se retrouveront en playoffs dans l'ancien Mambourg, aucune "retouche" ne sera cette fois jugée nécessaire. Équipement
Staff technique
Effectif professionnel Équipe-type du Standard de Liège cette saison :
TransfertsÉté 2014Hiver 2015
Prêts
Les résultatsAmicaux
¤ matchs d'une mi-temps (Stayencup) Saison régulière
Play offs I
StatistiquesLes matchs amicaux ne sont pas pris en compte. Classement des buteurs
Classement des passeurs
Notes et références
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