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L'itinéraire d'un grand club est toujours intéressante à tracer. Son histoire se lit dans tous les cas avec intérêt. Ses accidents de parcours eux aussi, sont suivis de manière attentive. À plus forte raison quand il s'agit du doyen des clubs algériens, à savoir le Mouloudia d'Alger. Donc, un nom, une histoire, un riche palmarès mais aussi et surtout un mouvement de jeunesse sans cesse renouvelé, toujours enrichi.
Cette structure colossale, bâtie au fil des jours, des mois et de longues années d'existence et de sacrifice, soutenue par d'énormes moyens humains et matériels, fait le bonheur de milliers de fans par le monde en leur procurant la joie, le stress mais plus encore la joie et le bonheur des titres et sacres au niveau national, régional et international.
La période post-indépendance fut riche pour le MCA en matière de titres et de consécrations. Pourtant il a fallu attendre 1971 pour voir les vert et rouge glaner leur premier titre grâce à une génération de joueurs très doués qui un certain soir parisien et après une retentissante victoire face au SEC Bastia 6-3 (le 19 oct 1969), ont pris conscience de leur énormes potentialités.Cette victoire était le véritable déclic qui aura permis aux vert et rouge de remporter plusieurs titres durant des années.
Le dimanche , restera une date gravée dans la mémoire des Mouloudéens qui venaient de décrocher brillamment leur premier titre dans l'histoire du MCA post-indépendance. En effet, le doyen des clubs algériens, sous la houlette de l'entraîneur Ali Benfeddah, remporta sa première coupe d'Algérie face à l'USM Alger, spécialiste de l'épreuve et qui était à sa troisième finale consécutive. Les camarades du capitaine Tahir Hacène ont bien fêté le cinquantenaire du club (1921-1971) en venant à bout du voisin "rouge et noir" dans un stade municipal de Ruisseau plein à craquer. Le gardien usmiste, Branci n'a rien pu faire face à la furia et la fougue de Betrouni, Bachi, Tahir et autre Bachta. Cinq minutes ne s'étaient pas encore écoulées que déjà le virevoltant ailier Omar Betrouni secoua les filets sur un coup franc direct. La réaction des usmistes fut très timide, Bachi l'homme du match en profita pour corser l'addition d'un maître tir qui a vu sa balle heurter le poteau et pénétrer dans les filets dans une grande explosion de joie des supporters du Mouloudia. Le match se termina sur le score de 2 à 0 en faveur du MCA. Le capitaine Tahir brandit fièrement le trophée pour ensuite aller rejoindre toute la famille Mouloudéenne (dirigeants, staff technique, joueurs et supporters) à la place de l'Emir Abdelkader d'Alger où siège le club afin de célébrer la victoire jusqu'à une heure tardive de ce mémorable.
Coupe Maghrébine des clubs vainqueurs de coupe
Ce sacre permit au Mouloudia de participer à sa première coupe du Maghreb des clubs vainqueurs de coupes organisée à Alger et qui s'est déroulé au stade municipal de Ruisseau, considéré comme le plus grand de la capitale. À l'entame de cette compétition, le MCA devait en découdre avec l'équipe tunisienne de l'ES Tunis qu'il domina littéralement par 3 à 0. Dans l'autre demi-finale, la redoutable équipe tunisienne du Club Africain a eu toutes les peines du monde pour venir à bout des marocains du FA Rabat sur le score de 1-0. La finale algéro-tunisienne a tenu toutes ses promesses notamment sur le plan du suspense. La domination du Mouloudia d'Alger a mis du temps à se concrétiser au tableau d'affichage grâce aux prouesses du gardien tunisien, le célèbre Saci Attouga lequel ne s'avoua vaincu qu'à la 84e minute sur une superbe frappe du longiligne centre-avant du MCA, Tahir Hacène.