Saint-Valérien se trouve dans le Gâtinais bourguignon, dans l'Est du Gâtinais qui couvre une partie des départements de l’Yonne, du Loiret et de Seine-et-Marne.
La sortie no 2 « Paron » de l'autoroute A19 (Orléans et régions Sud-Ouest et Ouest d'un côté, accès à Troyes par la A5 de l'autre) est à 9 km au sud-est sur Villeneuve-la-Dondagre. L'échangeur no 17 « Courtenay » avec l'autoroute A6 (sortie n° 3 pour la A19, Paris-Lyon et le Sud-Est) est à 15 km au sud[1].
L’A5 (Melun-Sénart-Troyes et l’Est vers l’Europe) est accessible à 26 km au nord par la A19[1].
La commune bénéficie donc d'une situation autoroutière et ferroviaire favorable qui la place à 1 h 30 de Paris en conditions de circulation normale.
Hydrographie
L'Orvanne, appelé autrefois ruisseau de Saint-Blaise, prend sa source sur la commune au nord-est du bourg[2]. Son eau très vive et abondante faisait tourner, à trois cents mètres en aval, le moulin de l'Écluse et un peu plus loin celui de la Grande Roue[2].
Le Lunain traverse le sud de la commune, et deux de ses petits affluents y prennent source[2] : le fossé 01 des Mirons[3] et le fossé 01 des Frégers[4].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec 11,7 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Savigny-sur-Clairis », sur la commune de Savigny-sur-Clairis à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 732,3 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −21 °C, atteinte le [Note 1],[8],[9].
Au , Saint-Valérien est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (94 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
terres arables (78,7 %), zones agricoles hétérogènes (14 %), forêts (4,2 %), zones urbanisées (2,8 %), prairies (0,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Histoire
Antiquité
Les fouilles archéologiques effectuées le long de la voie romaine de Sens à Orléans (« Chemin de César ») ont révélé l'existence d'une agglomération antique d'une vingtaine d'hectares à proximité du village actuel. Ce vicus de la cité des Sénons était doté d'une trame viaire orthogonale centrée sur cette voie romaine. L'habitat encadrait plusieurs temples et des thermes alimentés par un aqueduc. Les habitants semblent avoir exercé une activité métallurgique[17].
Moyen-âge
La coutume de Lorris-Montargis a été rédigée le , sous le règne de François Ier. Elle régissait la commune de Saint-Valérien, qui avait été représentée lors de cette rédaction par Pierre Gibault, vicaire du curé de Saint-Valérien et procureur mandaté par les habitants, et Jacques Philippe, représentant de Vincent du Puys, chevalier, maître de l'hôtel du Roi, seigneur de Saint-Valérien[18].
La seigneurie "Sanctus Valerianus" (nom en 1274) relevait autrefois du bailliage de Sens[19] avait pour seigneur l'abbé des chanoines réguliers de Saint-Augustin, de l'ordre des Génovéfains. On ne sait pas à quelle date cette abbaye fut fondée. On ne connaît que le lieu qu'elle occupait : le fief de Briquemault, à un kilomètre du village en allant sur la route de Sens. La terre appartenait en 1518 à Pierre Dupuy qui la céda à la famille Dauvet. Nous la retrouvons en 1700, propriété de la famille Rérouart. Elle revint enfin à M. Douchin dont la fille épousa le marquis de Roquelaure. Sa vie s'acheva sur l'échafaud en 1794[18].
Le lieu-dit Coleuvrat était un fief particulier de la seigneurie de Nemours[18].
Époque contemporaine
Au XIXe siècle il y avait une tuilerie au hameau le Champ d'Aulnaies (près de la commune de Fouchères à l'est)
Économie
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2022, la commune comptait 1 806 habitants[Note 2], en évolution de +7,69 % par rapport à 2016 (Yonne : −1,95 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Le château de Saint-Valérien a été reconstruit au début du XVIIIe siècle, sur les ruines d'un ancien château fort. On en voit encore les traces et les fossés mais les deux ailes qui lui donnaient un aspect grandiose ont été supprimées par un ancien propriétaire. Ce château appartenait au début du XIXe siècle à l'avoué Blaise Tripier, frère aîné de Nicolas Jean-Baptiste Tripier[26]. Il appartient actuellement à M. Henri de Raincourt.
Depuis 19 ans, c'est l'abbé Eugène Plater-Syberg qui a la responsabilité de cette paroisse.
Autres cultes
Une mosquée est en construction à Saint-Valérien[28].
Crèches et écoles, Restauration scolaire
La Crèche - Halte-garderie
L'école maternelle composée de trois classes : petits, moyens et grands.
L'école primaire charles boulle composée de 5 classes : CP, CE1, CE2, CM1, CM2.
Le collège du gâtinais en bourgogne composé de 24 classes : 7 classes de sixième, 6 classes de cinquième, 6 classes de quatrième, 5 classes de troisième. Il y a en tout 577 élèves.
La Restauration scolaire proche de l'école maternelle pouvant accueillir 140 places en liaison froide.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Les distances par route entre deux points donnés sont calculées dans le panneau latéral (voir l'onglet en haut à gauche de l'écran) – cliquer sur "Itinéraires".
↑ abcd et e« Saint-Valérien, carte interactive » sur Géoportail. Couches « Cartes IGN classiques », « Limites administratives » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑[Quantin 1862] Maximilien Quantin, Dictionnaire topographique du département de l'Yonne : comprenant les noms de lieux anciens et modernes (rédigé sous les auspices de la Société des sciences historiques et naturelles de l'Yonne, publié par ordre du ministre de l'Instruction publique et sous la direction du Comité des travaux historiques et scientifiques et des sociétés savantes), Paris, imprimerie impériale, , 167 p. (lire en ligne), p. 119.
↑Minutier central des notaires parisiens, étude 19, carton 928.
↑Alain Sabaï, « Le Gué des Archers », supplément à L'Yonne républicaine du 28 Juin 2001 « L’été dans l’Yonne – Édition 2001 », sur yonne-89.net (consulté en ).
↑« Une tête de sanglier découverte devant la future mosquée de Saint-Valérien », France 3 régions, (lire en ligne [sur france3-regions.francetvinfo.fr], consulté en ).