Saint-Mard-sur-le-Mont

Saint-Mard-sur-le-Mont
Saint-Mard-sur-le-Mont
Façade de l'église Saint-Médard avec sa tour clocher.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Marne
Arrondissement Châlons-en-Champagne
Intercommunalité Communauté de communes de l'Argonne Champenoise
Maire
Mandat
Patrice Roth
2020-2026
Code postal 51330
Code commune 51500
Démographie
Population
municipale
115 hab. (2021 en évolution de −7,26 % par rapport à 2015)
Densité 8,4 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 55′ 21″ nord, 4° 50′ 56″ est
Altitude Min. 150 m
Max. 198 m
Superficie 13,69 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Châlons-en-Champagne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Argonne Suippe et Vesle
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Mard-sur-le-Mont est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.

Géographie

Saint-Mard-sur-le-Mont est arrosée par la Vière.

Communes limitrophes de Saint-Mard-sur-le-Mont
Noirlieu Remicourt Givry-en-Argonne
Saint-Mard-sur-le-Mont Le Châtelier
Contault Possesse

Hydrographie

La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les régions hydrographiques « la Seine de sa source au confluent de l'Oise (exclu) » et « la Seine du confluent de l'Oise (inclus) à l'embouchure » au sein du bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vière, l'Ante et le Fossé 02 de la Grande Contrée[1],[Carte 1].

La Vière, d'une longueur de 42 km, prend sa source dans la commune de Noirlieu et se jette dans la Chée à Outrepont, après avoir traversé 13 communes[2].

L'Ante, d'une longueur de 26 km, prend sa source dans la commune de Noirlieu et se jette dans l'Aisne à Verrières, après avoir traversé onze communes[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Saint-Mard-sur-le-Mont[Note 1].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : la mare des Gendarmes (0,1 ha) et l'étang de Givry, d'une superficie totale de 14,7 ha (3,3 ha sur la commune)[Carte 1],[4].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 885 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Argers », sur la commune d'Argers à 16 km à vol d'oiseau[7], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 739,4 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 41,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 2],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme

Typologie

Au , Saint-Mard-sur-le-Mont est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle est située hors unité urbaine[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[13]. Cette aire, qui regroupe 97 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (74,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (68,5 %), forêts (22,1 %), prairies (6,6 %), zones urbanisées (2,1 %), eaux continentales[Note 4] (0,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Sanctus Medardus in comitatu Stadinensi (1008-1045) ; Ecclesia Sancti Medardi (1107) ; Saintmart, Sant-Mahart (1154-1161) ; Saint-Maart (vers 1165) ; Saimmart (vers 1170) ; Saint-Mart (1175) ; Sanctus Medardus prope Porsesse (1222) ; Saint-Mard ou mont (1247) ; Sanctus Medardus in monte (1252) ; Sanctus Medardus juxta Possessam (vers 1252) ; Sanctus Medardus ad Montem (1253) ; Sanctus Medardus super montem (1267) ; Saint-Maart en sons le mont (1271) ; Sanctus Medardus supra montem (1275) ; Sanctus Medardus asson le mont (1277) ; Villa Sancti Medardi in cacumine montis (1285) ; Saint-Martin (sic) en son le mont (1294) ; Saint-Maart en son le mont (1295) ; Saint-Maard (vers 1300) ; Saint-Marc (1383) ; Saint-Mard soubz le mont (1426) ; Saint-Marc sur le mont (1497) ; Saint-Mard-sur-le-mont de Couthault (1538) ; Saint-Marc-en-Soullemont (1604) ; Sainct-Mard-sur-le-Mond (1673) ; Mard-sur-le-Mont (1793) ; Montvierre (1794)[17].

Saint-Mard est un hagiotoponyme qui fait référence à Médard de Noyon.

« L'église paroissiale de Saint-Mard est placée sur une "montagne" fort élevée »[18].

Histoire

Au cours de la Révolution française, la commune porta provisoirement le nom de Montvierre[19].

Politique et administration

Par décret du , l'arrondissement de Sainte-Menehould est supprimée et la commune est intégrée le à l'arrondissement de Châlons-en-Champagne[20].

Intercommunalité

La commune, antérieurement membre de la communauté de communes de la Région de Givry-en-Argonne, est membre, depuis le , de la CC de l'Argonne Champenoise.

En effet, conformément au schéma départemental de coopération intercommunale de la Marne du [21], cette communauté de communes de l'Argonne Champenoise est issue de la fusion, au , de :

Les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont ont également rejoint l'Argonne Champenoise à sa création[22].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 En cours Patrice Roth[23]   Réélu pour le mandat 2020-2026[24],[25]

Démographie

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 115 habitants[Note 5], en évolution de −7,26 % par rapport à 2015 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
622661698666696676672664660
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
635607580532520514475450446
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
397376359303296271268255256
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
222200172157121104115123120
2021 - - - - - - - -
115--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

  • L'église, dédiée à saint Médard, est construite de 1774 à 1777 sur les plans de François Lefebvre, architecte à Reims. La façade est surmontée d'une tour clocher charpentée, sommée d'un clocheton. À l'intérieur, des colonnes doriques séparent la nef des collatéraux.
  • Une croix, dite « Croix de dom Georges » ou « Croix-Saint-Georges », est construite sous Louis XII sur la commune de Possesse, au bord de la RD 994 (ancienne voie romaine Reims - Metz), offrant une vue panoramique sur le village[Note 6].

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Latitude : N 48° 54' 25.39" Longitude : E 4° 51' 52.60"

Cartes

  1. a et b « Réseau hydrographique de Saint-Mard-sur-le-Mont » sur Géoportail (consulté le 27 mai 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. « Fiche communale de Saint-Mard-sur-le-Mont », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Vière »
  3. Sandre, « l'Ante »
  4. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Saint-Mard-sur-le-Mont et Argers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Argers », sur la commune d'Argers - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Mard-sur-le-Mont ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Châlons-en-Champagne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Auguste Longnon, Dictionnaire topographique de la Marne, t. 1, Paris, (lire en ligne), p. 245.
  18. Hatat, Alphonse Anatole Vétault et Paul Pélicier, Inventaire-sommaire des Archives départementales antérieures à 1790, Archives départementales de la Marne, , p. 443.
  19. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  20. Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
  21. « Schéma départemental de coopération intercommunale de la marne » [PDF], Tout savoir sur votre SDCI, Association nationale des Pôles d'équilibre territoriaux et ruraux et des Pays (ANPP), (consulté le ), p. 2.
  22. « Arrêté préfectoral du 3 mai 2013 portant création du nouvel Établissement public de coopération intercommunale issu de la fusion de la Communauté de communes du canton de Ville-sur-Tourbe, de la Communauté de communes de la région de Givry- en-Argonne et de la Communauté de communes de la région de Sainte-Ménehould en y incluant les communes isolées de Cernay-en-Dormois, Les Charmontois, Herpont et Voilemont », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 5 bis,‎ , p. 16-24 (lire en ligne [PDF]).
  23. https://reader.cafeyn.co/fr/1926597/21599956
  24. Liste des maires au 1er août 2008, site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
  25. « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.