Saint-Laurent-des-EauxSaint-Laurent-des-Eaux
Ancienne commune du Loir-et-Cher, la commune de Saint-Laurent-des-Eaux a fusionné en 1972 avec celle de Nouan-sur-Loire pour former la commune actuelle de Saint-Laurent-Nouan. ToponymieLe vocable hagiotoponymique fait référence à Laurent de Rome, un saint important de la chrétienté ayant vécu au IIIe siècle. Le suffixe des-Eaux (initialement d'Aireaux) fut probablement ajouté afin de différencier la commune de celle de Saint-Laurent-des-Bois, également en Loir-et-Cher. Son appellation au cours des siècles telle que citée dans les chartes a beaucoup évolué :
Sous la Révolution, la volonté de déchristianiser la société française requiert un changement du toponyme : par délibération du conseil général de la commune, et en application du décret du 25 vendémiaire an II (), Saint-Laurent-des-Eaux devient ainsi Briou-sur-Ime[1],[Note 1], du nom d'un des ruisseaux arrosant la commune. La commune reprit son nom traditionnel à la Restauration, en 1814[2]. HistoireOrigines et développementRévolution française et EmpireNouvelle organisation territorialeLe décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[3], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Saint-Laurent-des-Eaux devient formellement « commune de Saint-Laurent-des-Eaux »[3],[4]. En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton d'Avaray et au district de Mer[4]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[5],[6]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[5]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[7]. Saint-Laurent-des-Eaux est alors rattachée au canton de Bracieux et à l'arrondissement de Blois par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[8],[4],[9]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans. XXe siècleLa centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux est inaugurée en 1963. En 1969, un premier accident nucléaire a lieu et provoque la fusion d'un des deux réacteurs. Un second eut lieu en 1980. Depuis 1972Le , un arrêté préfectoral annonce le démembrement des paroisses de Saint-Laurent-des-Eaux et de Nouan-sur-Loire et la réunion des deux communes sous le nom de Saint-Laurent-Nouan. Leur fusion association est entrée en vigueur le [10], avant d'être requalifiée en simple fusion le [11]. Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticle connexe |