Cette commune dauphinoise à l'aspect encore très rural est située à environ 30 km de Grenoble, 80 km de Lyon, 95 km de Valence, 90 km de Chambéry et 550 km de Paris. Les communes les plus proches sont celles de Réaumont à 2,2 km, Moirans à 3,9 km et Voiron, siège de la communauté de communes, à 2,8 km.
Géologie
Le territoire voironnais où se situe Saint-Cassien s'étend au fond d'une cuvette fermée vers le nord, aux limites de la commune de Chirens. Les quartiers périphériques septentrionaux de la ville en garnissent les pentes. Les eaux d'écoulement s'échappent vers le sud par la vallée encaissée de la Morge. Ce cours d'eau rejoint au bout de quelques kilomètres la dépression alluviale de la vallée de l'Isère en direction de Moirans et de Tullins.
Sites géologiques remarquables
La « vallée morte de Réaumont (Bas Dauphiné) », marquée par l'écoulement des eaux de fonte du glacier de l'Isère, est un site géologique remarquable de 44,33 hectares sur les communes de Saint-Cassien, La Murette et Réaumont. En 2014, ce site d'intérêt géomorphologique est classé « deux étoiles » à l'« Inventaire du patrimoine géologique »[2].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 18 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 150 mm, avec 9,4 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Coublevie », sur la commune de Coublevie à 5 km à vol d'oiseau[5], est de 13,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 121,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Hydrographie
Le territoire de la commune n'abrite pas de cours d'eau ou de plan d'eau notable, à l'exception d'un modeste ruisseau dénommé Ri d'Olon, aussi dénommé, après sa résurgence, sous le simple nom de rigole. Ce ruisseau de 10,7 km de longueur[9] rejoint la Mayenne, affluent de la Morge, à hauteur de Vourey.
La rocade de Voiron (RD 1076) passe à proximité du territoire communal. La RD12 qui traverse le bourg de Saint-Cassien permet de relier Voiron à Charnècles avant de rejoindre la RD1085, à la limite du territoire de Rives.
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Cassien est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].
Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones agricoles hétérogènes (76,7 %), terres arables (12,5 %), zones urbanisées (10,8 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
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Logements
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Hameaux, Lieux-dits et écarts
la commune comprend plusieurs hameaux :
le Village, le Plan, Maloza, le Royer, la Ruche, le Pavillet, les Gayères, le Bessey, le Curtet, le Demay, la Gare, Charauze, le Haut Saint Cassien, le Carlin ainsi que les Portières
L'ensemble du territoire de la commune de Saint-Cassien est situé en zone de sismicité no 3, comme la plupart des communes de son secteur géographique, mais non loin de la zone no 4, située à l'est du territoire[16].
Terminologie des zones sismiques
Type de zone
Niveau
Définitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3
Sismicité modérée
accélération = 1,1 m/s2
Autres risques
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Toponymie
Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, la commune se dénommait Calossa au XIIIe siècle et Sancti Cassini au XVe siècle. Ce nom fait référence à Cassien d'Imola, un martyr chrétien né aux alentours de 240, célébré le 13 août et dont une église située dans le village portait le nom. Cet édifice n'existait plus au XXe siècle[17].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[21].
En 2021, la commune comptait 1 157 habitants[Note 4], en évolution de +1,22 % par rapport à 2015 (Isère : +2,71 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
La commune compte plusieurs équipements dont la nouvelle salle des fêtes date de 2011, ainsi qu'un stade de football, un boulodrome, un gymnase et un terrain de basket-ball
Le « Bouriquet » est un centre équestre situé dans le hameau du Haut Saint-Cassien
Médias
Presse régionale
Le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre chaque jour de la semaine et du week-end, dans son édition Chartreuse-Sud Grésivaudan, une page complète sur l'actualité sur la région voironnaise avec quelquefois des articles sur les événements dans la commune ainsi que des comptes-rendus, des annonces, des dossiers sur des thèmes variés.
Télévision
En ce qui concerne la réception de la télévision, les habitants de la commune peuvent recevoir les 27 chaines de la TNT et sont concernés par le journal régional de France 3 Alpes. La chaîne privée téléGrenoble Isère consacre également une émission hebdomadaire au pays voironnais.
Économie
La commune compte un bar-restaurant, le Saint Cassien, et un maraîchage biologique dénommé Les jardins du Coteau.
Corinne Bourrillon, 10 000 lieux en pays voironnais, tome 1, 2016, p. 156 à 159
Notes et références
Notes et cartes
Notes
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Voiron, il y a une ville-centre et quatorze communes de banlieue.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Inventaire du patrimoine géologique : résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑Livre "L'origine du nom des communes du département de l'Isère" par André Planck, (ISBN2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 52
↑ a et bEric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN2-911148-66-5), p. 437.