Dès 1835, le nom attribué au grand territoire de Saint-André est d'abord celui de Colebrooke, en l'honneur de Sir William Colebrooke qui propose de faire la coupe du bois sur ce territoire.
Comeau Ridge est fondé avant 1879 par des Acadiens du fleuve Saint-Jean, en vertu de la Free Grants Act (Loi sur les concessions gratuites)[3]. La caisse populaire de Drummond est fondée en 1939[4]. L'école régionale est inaugurée en 1953[5]. La caisse est plus tard fusionnées avec celles de Drummond, Notre-Dame-de-Lourdes et Saint-Georges (Grand-Sault) pour former la Caisse populaire Les Chutes[4]. Elle fusionne ensuite avec la Caisse populaire La Vallée en 2003 pour former la Caisse populaire La Vallée de l'Érable[4]. Saint-André devient une communauté rurale le [6]. Saint-André est l'une des localités organisatrices du VeCongrès mondial acadien en 2014[7].
Le conseil municipal est formé d'un maire, d'un conseiller général et de cinq conseillers de quartier[6]. La communauté rurale est en effet divisée en 5 quartiers pour des fins administratives[6].
Le conseil municipal précédent est élu lors de l'élection quadriennale du [6]. Le second dépouillement du suivant confirme l'élection du conseiller Alyre Mazerolle face à Bobby Ouellette[6]. Le conseiller du quartier 4, Nelson Bernier, démissionne le pour raisons de santé. Une élection partielle a donc lieu le suivant et Gilles Joseph Paradis l'emporte[14].
Mandat
Fonctions
Nom(s)
2012 - 2016
Maire
Allain Desjardins
Conseillère générale
Micheline V. Desjardins
Conseillers de quartier
#1
Marcel Levesque
#2
Lyn Madore
#3
Alyre C. Mazerolle
#4
Gilles Paradis
#5
Suzanne Lajeunesse
Liste des maires successifs de la communauté rurale
Saint-André fait partie de la Région 1[16], une commissions de services régionaux (CSR) devant commencer officiellement ses activités le [17]. Saint-André est représenté au conseil par son maire[18]. Les services obligatoirement offerts par les CSR sont l'aménagement régional, la gestion des déchets solides, la planification des mesures d'urgence ainsi que la collaboration en matière de services de police, la planification et le partage des coûts des infrastructures régionales de sport, de loisirs et de culture; d'autres services pourraient s'ajouter à cette liste[19].
Représentation et tendances politiques
Saint-André est membre de l'Association francophone des municipalités du Nouveau-Brunswick[20].
L’école Régionale de Saint-André accueille les élèves de la maternelle à la 6e année. C'est une école publique francophone faisant partie du district scolaire #3. Les élèves peuvent poursuivre leurs études à la polyvalente Thomas-Albert de Grand-Sault. La classe alternative de la polyvalente Thomas-Albert est par contre située à Saint-André.
↑Murielle K. Roy et Jean Daigle (dir.), Démographie et démolinguistique en Acadie, 1871-1991, L'Acadie des Maritimes, Moncton, Centre d'études acadiennes, Université de Moncton, , 908 p. (ISBN978-2-921166-06-5), p. 141.
↑Jacques Paul Couturier, « La République du Madawaska et l'Acadie : la construction identitaire d'une région néo-brunswickoise au XXe siècle », Revue d'histoire de l'Amérique française, vol. 56, no 2, , p. 153-184 (lire en ligne, consulté le ).
↑(en) William Ganong, A Monograph of the Origins of the Settlements in New Brunswick, Ottawa, J. Hope, , 185 p., p. 125.