Saguinus nigricollisTamarin à manteau noir Saguinus nigricollis
Statut CITES ![]() Le Tamarin à manteau noir[1] (Saguinus nigricollis) est une espèce de primate de la famille des Cebidae. Autres nomsBlack-mantled tamarin. Pichico boca blanca, pichico de cuello negro, chichico (Pérou). Diablillo (Colombie). DistributionSud de la Colombie, est de l’Équateur, nord du Pérou et une infime partie de l’ouest du Brésil (au nord de l’Amazone). Sous-espècesDeux sous-espèces :
HabitatTous les types de forêt jusqu’à 1 000 m d’altitude, en particulier la dense forêt pluviale secondaire, avec une préférence pour la terra firme (en Équateur) et les forêts d’arbres moyens (en Colombie). Sympatrie et associationS’associe au Saki à perruque (Pithecia monachus) et au Saki de l’Équateur (Pithecia aequatorialis). Souvent vu en compagnie du Saïmiri commun (Saimiri sciureus), du Tamarin à selle (S. fuscicollis), du Callimico (Callimico goeldii) et du Ouistiti pygmée (Cebuella pygmaea). Des toucans à bec rouge (Ramphastos tucanus) le suivent lors de sa quête alimentaire. DescriptionDe loin, apparaît entièrement noir ou grisâtre. En réalité, l’avant-corps (manteau) est noir tandis que le bas du dos et les pattes arrière sont rouge sombre à roux. Dessous brun. Queue noire sauf le premier quart rougeâtre. Face couverte de fins poils noirs mais éclairée par un museau blanc. Tamarin rouge et noir (S. n. nigricollis) : Riches tons rougeâtres à l’arrière du corps, pas de tons jaunâtres sur la selle. Tamarin d’Hernández-Camacho (S. n. hernandezi) : Arrière du corps brunâtre d’apparence sombre. Selle givrée de jaune et de noir. MensurationsCorps 22 cm. Queue 36 cm. Poids 470 g (M) et 480 g (F). Cerveau : 8,9 g. Caryotype : 2n = 46. DomaineDe 30 à 50ha. LocomotionQuadrupède. Comportements basiquesDiurne. Arboricole. ActivitésParcourt chaque jour 1 km. Budget d’activités : recherche et consommation d’insectes (35 %), recherche et consommation de plantes (17 %), repos et autres (48 %). Se repose deux à trois fois par jour pendant 1 à 1,5 h. Dort dans les enchevêtrements de lianes. AlimentationFrugivore-insectivore-exsudativore. Fruits, graines, fleurs, gomme, résine, insectes (grands orthoptères, comme blattes et sauterelles). Traque les insectes cachés sur les troncs et au sol en ne s’éloignant pas à plus de 2 ou 3 mètres des arbres protecteurs. Insectes volants attrapés avec la bouche, gros insectes avec les mains. Dévore les grandes sauterelles la tête la première en 5 minutes. Les adultes partagent leurs proies avec les jeunes. Les rares comportements agonistiques entre adultes interviennent durant cette activité de capture des insectes. En troupe, il cherche son alimentation à tous les étages de la forêt, alors qu’en comité restreint, la sécurité lui commande de se déplacer dans les basses strates. Taille du groupe6 (de 4 à 12). Rassemblements jusqu’à 40 durant un jours ou deux. Le seul tamarin à former de grands groupes temporaires bruyants rappelant ceux des saïmiris. Structure sociale et système de reproductionGroupe multimâle-multifemelle. Système de reproduction variable. HiérarchiePlus nette dans les grands groupes que dans les petits. DéveloppementEnfant jusqu’à 2 mois, jeune jusqu’à 14 mois, subadulte entre 14 et 18 mois. Longévité14 ans. Communication visuelle et oraleLes adultes « mobbent » les prédateurs terrestres, permettant aux autres membres de s’enfuir. Communication olfactiveSécrétions périanales qu’il frotte sur les branches en position assise. Marquage suprapubien corps allongé et marquage à partir d’une glande de la poitrine. Les individus s'imprègnent mutuellement le dos. D’après K. Izawa, il semble que le marquage ne soit pas à but territorial. Communication tactileToilettage mutuel avec les dents et les mains. MenacesAssez peu chassé mais victime d’une capture intensive pour la recherche biomédicale. Reste toutefois commun localement. ConservationPN de La Paya, SB de Caparú, PN d’Amacayacú et PN de Cahuinarí (Colombie). SB de Jatun Sacha (Pérou). StatutTamarin d’Hernández-Camacho (S. n. hernandezi) : Vulnérable. Références
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