Sœurs de Notre-Dame de Namur
Les Sœurs de Notre-Dame de Namur (en latin : Congregationis Sororum a Domina Nostra Namurcensi) [SND] forment une congrégation religieuse féminine enseignante de droit pontifical. Fondée en 1818 à Namur la congrégation eut une expansion missionnaire rapide au XIXe et XXe siècle. Les religieuses sont aujourd'hui présentes sur quatre continents. HistoriqueSous l'inspiration du père Joseph Varin (1769-1850), père de la Foi, Julie Billiart (1751-1816) et Françoise Blin de Bourdon (en) (1756-1838) prononcent un vœu de chasteté le à Amiens et s'engagent à instruire les enfants pauvres[1]. Les premières constitutions religieuses sont rédigées par le père Varin qui s'inspire des Constitutions de la Compagnie de Jésus, qu'il rejoindra lui-même plus tard. Il présente la règle aux sœurs le et le 15 octobre, Julie et trois compagnes prononcent leurs vœux religieux [2]. Cependant, Mgr Jean-François de Mandolx, évêque d'Amiens désire modifier leurs constitutions et restreindre la congrégation à son seul diocèse, ce qui n'entre pas dans les vues de Julie Billiart. En 1809, les religieuses quittent le diocèse d'Amiens pour celui de Namur où elles sont reçues par l'évêque de Namur, Mgr Joseph Pisani de la Gaude, qui approuve l'institut le [3]. La congrégation deviendra de droit pontifical le par décret du pape Grégoire XVI ; ses constitutions sont approuvées le . Avec Ignacia Goethals, supérieure générale de 1838 à 1842, commencent les missions aux États-Unis, alors territoire missionnaire belge : Cincinnati d’abord (1840) à l'appel de Mgr Purcell, puis en Oregon (1844). En Angleterre en 1845 et au Guatemala en 1859. La septième supérieure générale ouvre les missions africaines : au Congo belge (1894) et Rhodésie (1899 ; maintenant Zimbabwe). L’expansion continuera sans ralentir au XXe siècle: au Japon en 1924 et en Chine en 1929. D’autres fondations sont faites plus tard au Nigeria, au Brésil et au Pérou. En Italie, les sœurs ouvrent une école dans un quartier pauvre de Rome en 1931. Le , Dorothy Stang, née aux États-Unis d'Amérique en 1931 et membre de cette congrégation est assassinée au Brésil. Elle y vivait et travaillait depuis 1966. FormationEn 1818, à la demande de Mathias Wolff, Françoise Blin de Bourdon forme à la vie religieuse six jeunes filles néerlandaises. Cela donne naissance aux Sœurs de Notre-Dame d'Amersfoort qui elle-même donna naissance aux congrégations de Jésus, Marie et Joseph (1840, à Bois-le-Duc (1 384 religieuses)) et de Notre-Dame de Coesfeld (1850, à Coesfeld, en Allemagne) qui va essaimer aux États-Unis. Dans les années 1950, les religieuses fondent également deux congrégations africaines de droit diocésain : les sœurs de Saint-Vincent de Paul (à Zèle, au Congo) et les Sœurs de Sainte-Marie de Kisantu (Congo). Activités et diffusionLes sœurs se dédient à l'enseignement et sont actives dans les pays de mission. Elles sont présentes en :
La maison généralise est à Rome. En 2014, la congrégation comptait 2 030 sœurs dans 264 maisons[4]. Personnalités
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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