Elle suit l'école cantonale de Schaffhouse[3], puis s'inscrit à l'école normale de Schaffhouse, mais doit interrompre cette formation en 1933[2], après que sa mère a dû remettre le commerce qu'elle tenait depuis la mort prématurée de son mari, et exercer divers métiers à Zurich[1],[4],[5] (servante, aide-cuisinière, secrétaire et femme de ménage[6]).
Elle publie en 1939 des reportages sur l'Exposition nationale[1]. Son premier roman, Blauer Himmel ― grüne Erde (1941), qui raconte ses souvenirs d'enfance[7], a un remarquable succès. Elle ne parvient pas toutefois à vivre de sa plume[1].
Elle achève l'école normale et enseigne à partir de 1950[1] à Schaffhouse[8]. Mise à la retraite anticipée pour raisons de santé en 1961, elle écrit des récits de caractère autobiographique, tel Wie Reif auf dem Lande (1964)[1], le journal de son cancer (elle est l'une des premières à en parler[4]). Elle s'occupe également de ses neveux après la mort de son frère[2].
Ses œuvres (poèmes, récits, romans et un jeu radiophonique) lui valent divers prix littéraires[1]. Ses personnages principaux, artistes, chercheurs, théologiens retirés du monde, fous et marginaux, sortent du cadre habituel de la société[2].
Mort et sépulture
Elle meurt d'un cancer[6], déclaré en 1961[2], le à l'hôpital cantonal de Schaffhouse[9], à l'âge de 61 ans[1], peu après la publication de sa dernière nouvelle, Die Sichel[9].
Elle est inhumée dans la parcelle d'honneur du cimetière de Wilchingen. Sa tombe est ornée, conformément à ses dernières volontés, d'une croix celtique[2].
↑ a et b(de) Beatrice Eichmann-Leutenegger, « ... da mein Herz zur Masslosigkeit neigte... », Neue Zürcher Zeitung, , p. 22 (lire en ligne)
↑ a et b(de) Doris Tanner-Christen, « Georg-Fischer-Preis 1971 für die Schaffhauser Schriftstellerin Ruth Blum », Wir Brückenbauer, , p. 7 (lire en ligne)
↑ a et b(de) Charles Linsmayer, « Ruth Blum: 10. Todestag », Der Bund - Der kleine Bund, , p. 3 (lire en ligne)