Cette voie de l'ancienne commune de Belleville était auparavant un ancien chemin de ronde intérieur du parc du château de Ménilmontant. La partie du parc entre la rue Pelleport et la rue du Télégraphe fut aliénée en 1786, après la partie à l'est de cette rue, vendue en 1763. Indiquée sur le plan cadastral de 1812, la partie comprise entre les rues Saint-Fargeau et du Borrégo porte alors le nom de « chemin de la Glacière » puis est classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du avant de prendre sa dénomination actuelle le [5].
Le complexe scolaire Télégraphe avec l'école maternelle et l'école primaire homonymes datant des années 1920.
Les nos 3, 7 et 9 sont la réalisation en 1905 du premier immeuble de la société anonyme des logements économiques pour familles nombreuses pour lequel l'architecte Georges Debrie a été commis[6]. La même sculpture d'entrée de l'immeuble du no 83 rue Belliard est présente.
Au no 12 se trouve la bibliothèque Oscar-Wilde.
Au croisement avec la rue du Borrégo est installé un bureau de poste.
Aux no 27-29, écoles maternelle et élémentaire publiques Télégraphe. Inscription ancienne « école des filles », les établissements étant depuis devenus mixtes.
Au no 33, crèche laïque Saint-Fargeau. Il s'agit de l'une des premières crèches laïques de Paris. En façade, une plaque indique que le bâtiment date de 1914 et que la crèche est reconnue d'utilité publique en 1923. L'architecte Georges Marchand a opté pour une architecture pittoresque Art nouveau, comprenant un auvent en saillie et une corniche en mosaïques fleuries. Le site est répertorié au patrimoine de la Ville de Paris[7].
Au no 34, Jacques Hillairet, dans le Dictionnaire historique des rues de Paris, signale une petite pyramide en pierre marquant la tombe d'un sieur Guillot.