Rue du Grand-Chantier
La rue du Grand-Chantier est une rue de Paris aujourd'hui disparue de l'ancien 7e arrondissement de Paris. SituationSituée dans l'ancien 7e arrondissement de Paris, quartier du Mont-de-Piété, elle débutait au no 2 rue des Haudriettes et no 24 rue des Quatre-Fils et se terminait au no 1 rue Pastourelle et no 21 rue d'Anjou. Actuellement, c’est une portion de la rue des Archives. Origine du nomLe nom lui vient d'un chantier qui appartenait à l'Ordre du Temple[1]. HistoriqueÀ l'origine, elle allait jusqu'aux murs de la maison du Temple (rue Portefoin). Elle est ensuite découpée en « rue du Grand-Chantier » et « rue des Enfants-Rouges ». Elle est citée sous le nom de « rue du Grand chantier » dans un manuscrit de 1636 dont le procès-verbal de visite indique : « avons veu quantité de boues et immundices ». En 1648 y habite le financier déchu Claude Charlot qui avait loti le quartier et qui a laissé son nom à la rue Charlot[2]. L'alignement de la rue pour former un grand axe traversant le Marais est déclaré d'utilité publique le [3]. La rue est incorporée à la rue des Archives en 1874[4]. L'alignement n'a pas été totalement exécuté et de nombreux monuments ont ainsi été préservés :
Bâtiments remarquables et lieux de mémoireAdrien Duport, futur conventionnel, y réunit à son domicile, à partir de 1784, « une sorte de club où de les grands libéraux qui ont choisi comme modèle les institutions anglaises »[réf. nécessaire]. Ce groupe — et Duport en particulier — allait être parmi les promoteurs de la réunion des États généraux de 1789. L'ébéniste Gabriel Viardot y avait son atelier en 1860. Notes et références
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