Cette rue porte le nom de Jean Portefin, un bourgeois de Paris, qui avait fait bâtir un hôtel particulier dans cette rue et que le peuple changea en celui de « Portefoin ».
Historique
Cette rue est l'ancienne « rue Richard-des-Poulies » ouverte en 1282 dans le lotissement de la Ville-Neuve du Temple créée par l'ordre des Templiers puis « Portefin » au XIVe siècle, dont les noms venaient d'un tisserand nommé Richard et d'un Jean Portefin qui l'habitèrent.
Au XVIe siècle, on l'appela « des Bons-Enfants » en raison de l'hôpital voisin « des Enfants-Rouges ». La rue a pris son nom actuel au XVIIe siècle, déformation de celui « de Portefin ».
No 10 : bibliothèque de la ville de Paris Marguerite-Audoux, ouverte depuis janvier 2008. Cette bibliothèque de quartier comprend deux fonds thématiques, sur l'histoire ouvrière et sur l'histoire et la culture juives[1],[2].
No 11 : hôtel de l'ordre souverain de Malte dont le bâtiment se trouve toujours sur la partie arrière, l'escalier et le porche sont classés à l'inventaire annexe des monuments de France, les jardins à la française ont été couverts par une verrière. Il appartient à la famille de bijoutiers-joailliers-horlogers-orfèvres Bégard-Ucciani-Baudy de 1880 à 1980 (Hortense Bégard[3],[4], Pierre Ucciani[5],[6], Marie-Renée Ucciani[7], Georges Baudy[8],[9]).
Au coin de la rue avec la rue des Archives, vestige d’une ancienne porte, en plein cintre, d’un bâtiment dépendant de la chapelle des Enfants-Rouges[10]. La baie, située à gauche de la porte cochère, était utilisée par les habitants du quartier qui étaient autorisés à s’approvisionner en eau dans le réservoir de la maison[11].
La rue est évoquée dans la chanson de Guy BéartLa Chabraque.