La rue de la Cour-des-Noues est desservie par les lignes 3 et 3 bis à la station Gambetta.
Origine du nom
Son nom provient des petites mares issues des sources de Ménilmontant irriguant le château de Bagnolet. Étymologiquement, une telle noue sert à évacuer (ou contenir) un trop-plein.
Historique
Cette voie présente sur les plans de 1730 sous le nom de « chemin de la Cour-des-Noues » fait alors partie du territoire de la commune de Charonne jusqu'en 1859, date de l'annexion à la ville de Paris. Elle est officiellement rattachée, entre les rues Pelleport et de la Chine, à la voirie parisienne par le décret du [1].
Un tronçon de la rue a été intégré à la rue de la Chine au XIXe siècle[2].
La partie située entre la rue du Cher et la rue des Pyrénées prend la dénomination de « rue de la Cour-des-Noues » par un arrêté du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
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Vers l'intersection avec la rue Pelleport est situé l’ancien étang de Launay (ou de l’aunaie, de l’Aunay), parfois nommé le Réservoir. Il était alimenté par les eaux de ruissellement de la butte de Ménilmontant. Il faisait partie des dépendances du château de Charonne[3].
Références
↑Adolphe Alphand (dir.), Adrien Deville et Émile Hochereau, Ville de Paris : recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques, Paris, Imprimerie nouvelle (association ouvrière), (lire en ligne), « Classement de rues dans la zone annexée à Paris », p. 335.