Rue de la Charité (Toulouse)
La rue de la Charité (en occitan : carrièra de la Caritat) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.
Situation et accès
Description
La rue de la Charité est une voie publique. Elle se situe au cœur du quartier Dupuy, dans le secteur 1 - Centre.
Voies rencontrées
La rue de la Charité rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants :
- Place Dominique-Martin-Dupuy
- Rue du Pont-Guilheméry
Odonymie
La rue tient son nom de la maison de charité de la paroisse Saint-Étienne qui se trouvait à proximité (actuelle école maternelle Sarrat, no 2)[1]. Comme cette œuvre de charité avait été confiée aux sœurs de Saint-Vincent-de-Paul, elle était également désignée comme la rue des Sœurs-Grises – de la couleur de leur vêtement[2]. En 1794, pendant la Révolution française, on lui attribua le nom de rue la Perfection, sans qu'il soit conservé[3].
Histoire
Patrimoine et lieux d'intérêt
Maison de charité Saint-Étienne
La maison de charité de la paroisse Saint-Étienne est fondée en 1703 à l'initiative de l'archevêque Jean-Baptiste-Michel Colbert de Saint-Pouange. En 1903, les bâtiments sont dévolus au bureau de bienfaisance. Ils sont loués à partir de 1909 par la ville qui y établit une école maternelle. Entre 2001 et 2004, un corps de bâtiment en rez-de-chaussée a été ajouté du côté de la rue du Pont-Montaudran[4].
Immeubles
- no 3 : immeubles (1930, Antoine et Pierre Thuriès)[5].
- no 5 : immeubles (1925, Antoine et Pierre Thuriès)[6].
- no 7 : hôtel des Bains-Douches.
Les bains-douches du quartier Dupuy sont construits entre 1932 et 1939, dans le style Art déco, sur les plans de l'architecte de la ville, Jean Montariol. Les douches se trouvaient au rez-de-chaussée, les Fourneaux économiques[N 1] au 1er étage. Entre 2004 et 2006, le bâtiment, pour être transformé en hôtel, est surélevé de deux étages et entièrement réaménagé, faisant disparaître les espaces intérieurs, mais aussi le décor extérieur[7],[8]. La façade, large de cinq travées, est éclairée par des fenêtres triples. Un décor de mosaïque, réalisé par Bruno Schmeltz, prend place entre les fenêtres des deux niveaux, ainsi qu'entre celles du 1er étage. Mais c'est surtout le pan coupé, à l'angle de la rue du Pont-Guilheméry, qui est mis en valeur par une grande mosaïque. Une corniche couronne l'élévation. Au-dessus s'élèvent deux étages à l'architecture contemporaine. Le mur-rideau de verre est en léger retrait, afin de ménager un espace pour des balcons. Des pylônes en acier, groupés par deux, soutiennent une corniche en béton[9].
Notes et références
Notes
Références
- ↑ Salies 1989, vol. 1, p. 263.
- ↑ Salies 1989, vol. 2, p. 480.
- ↑ Salies 1989, vol. 2, p. 269.
- ↑ Notice no IA31124692, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- ↑ Notice no IA31110847, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- ↑ Notice no IA31110848, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
- ↑ Capella 2008, p. 55.
- ↑ Philippe Emery, « Toulouse. Les bains-douches (enfin) toilettés », La Dépêche du Midi, 7 février 2003.
- ↑ Notice no IA31124694, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
Voir aussi
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Bibliographie
Article connexe
Liens externes
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