L'origine du nom proviendrait d'un des ancêtres de Jean de la Kalendre mentionné dans le censier de Saint-Éloi. D'autres historiens y voient plutôt une référence aux calandres, machines pour presser et donner du lustre à des étoffes.
En 1620, Armand-Jean de Mauvillain (médecin et ami de Molière), est né au domicile de ses parents qui louent, dans cette rue, une maison avec boutique à l'enseigne du Dauphin[5].
La rue est détruite au début des années 1860 pour permettre la construction des bâtiments de la préfecture de Police de Paris[8], qui occupe la totalité de l'emprise de la rue.
↑Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 35e quartier « Cité », îlots nos 23 et 24, F/31/90/10, îlot no 25, F/31/90/11, îlot no 30, F/31/90/15, îlots nos 31 à 33, F/31/90/16 et îlots nos 34 et 35, F/31/90/17.
↑Jean Junié, Plan des paroisses de Paris avec la distinction des parties éparses qui en dépendent dressé par J. Junié, ingénieur géographe de Monseigneur l’Archevêque et géomètre des Eaux et forêts de France en 1786, Service des Travaux historiques de la Ville de Paris, 1904 [lire en ligne].
↑Albert Lenoir et Adolphe Berty, Histoire topographique et archéologique de l'ancien Paris. Plan de restitution, feuille X, Paris, Martin et Fontet [lire en ligne].
↑Christian Warolin, « Armand-Jean de Mauvillain (1620-1685), ami et conseiller de Molière, doyen de la Faculté de médecine de Paris (1666-1668) », Histoire des sciences médicales, t. XIX, no 2, , p. 113-129 (lire en ligne).
↑Description de la ville de Paris par Jean de la Caille.
↑Frères Avril, Plan d'expropriation pour la construction de la préfecture de police et du marché aux fleurs, Paris, imp. Lemercier, 1860 [lire en ligne].