Elle est mentionnée pour la première fois à la fin du Xe siècle, quand elle accueille les chanoines qui occupent précédemment Saint-Barthélemy : ces chanoines doivent quitter leur église en 965 après la venue de moines bretons apportant avec eux de nombreuses reliques, et le culte de saint Magloire.
Au XIIe siècle, la chapelle est proche du palais de la Cité, mais ne se retrouve dans son enceinte qu'à partir du XIVe siècle.
Des chanoines de la Sainte-Chapelle sont inhumés dans la chapelle Saint-Michel, surtout au XIVe siècle : le premier chantre nommé par le roi en 1337, Gilles de Condé ; le trésorier Arnoult de Grandpont en 1373 ; le traducteur de Charles V, Jean Daudin en 1382 ; Pierre de Beaune auprès de son maître Arnoult de Grandpont en 1387 ; Jean Faissier en 1395 et un autre chantre, Michel de Fontaines, auprès de ses parents en 1403[2].
Sous l'Ancien Régime, elle accueille la confrérie des pâtissiers, ainsi que celle des sergents du guet. Elle est finalement détruite en 1784 pour permettre l'élargissement et l’alignement de la rue de la Barillerie[4],[5].
Estampe du XIXe siècle d'après un tableau de 1715.
Notes et références
↑« Plateforme de webmapping ALPAGE », sur Analyse diachronique de l'espace urbain parisien : approche géomatique (ALPAGE) (consulté le ).
↑Claudine Billot, « Le collège des chanoines de la Sainte-Chapelle de Paris (1248-1550) », L'état moderne et les élites. XIIIe - XVIIIe: Apports et limites de la méthode prosopographique, Paris, Éditions de la Sorbonne, (ISBN9791035104573, lire en ligne)