Cette voie, ouverte par un décret du , prend sa dénomination actuelle par un arrêté du .
Le « passage Gautrin » a été supprimé par l'ouverture de cette rue.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
No 14 : hôtel de La Trémoille. Le , le commissaire Barthelet débarque dans un appartement de l'hôtel appartenant à la Banque commerciale de Bâle. Il tombe sur un sénateur et 245 000 francs en liquide (environ 140 000 euros actuels), divers documents et 2 000 noms de fraudeurs qui ont recours à la banque suisse pour ne pas payer la taxe de 20 % sur les placements à l'étranger[1],[2]. Michel Audiard occupe plusieurs années la chambre 102, payée par la production, afin d'y écrire des scénaris[3].
No 20 : Eugénie Fougère (1861-1903), « danseuse excentrique », comme on disait vers 1900, abritait au 20 ses diamants[4]. Cette célèbre demi-mondaine fut assassinée à Aix-les-Bains par sa camériste et deux complices, aux fins de lui voler ses bijoux.
En 1943, l'orfèvre et créateur de bijoux Jean Després vient habiter dans un appartement situé dans cette rue ; il a également son magasin à le même adresse.
Notes et références
↑Christian Chavagneux, « 1934 : les Suisses verrouillent le secret bancaire », Marianne, (lire en ligne, consulté le ).
↑Isabelle Blondel, Olivier Delacroix, Alice Develex, Nicolas d'Estienne d'Orves, Bertrand Guyard, Colette Monsat, Marie-Noëlle Tranchant et Florence Virerron, « Si le Paname d'Audiard m'était conté », Le Figaroscope, semaine du 10 au 16 mai 2017, p. 8-10.