La station de métro la plus proche est la station Abbesses, où circulent les trains de la ligne 12.
Origine du nom
L'origine de son nom renvoie à la personne d'Yvonne Le Tac (1882-1957), institutrice et directrice de l'école des filles située au no 7 de cette rue. Elle fut résistante et déportée[1].
Historique
Après la destruction de l'abbaye de Montmartre, la rue est ouverte sur la commune de Montmartre en 1843-1844 « aux frais et par les soins de trois propriétaires » sous le nom de rue Antoinette, prénom de la femme de l’un de ces propriétaires. Elle conserve ce nom jusqu’à son classement dans la voirie parisienne. Ce nom est ensuite remplacé par celui de rue Marie-Antoinette, « sans qu’aucun acte administratif l’ait prescrit et autorisé »[2].
En 1879, elle reprend son nom d'origine, plus simple, de rue Antoinette, sur la demande de l'un des propriétaires à l'origine de l'ouverture de la rue et peut-être également afin de ne pas évoquer le souvenir de la reine Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI, guillotinée le [4].
Elle prend sa dénomination actuelle par un arrêté du [5] et est inaugurée le en présence des enfants d'Yvonne Le Tac.
No 8 : maison en retrait sur l’alignement, typique de l’ancien village de Montmartre[7].
No 9 : à cette adresse est inaugurée en 1887 une nouvelle chapelle, dépendant de l’établissement des sœurs auxiliatrices gardes-malades, susceptible d’accueillir plus de 150 personnes. Construction toute neuve, elle donne sur la rue avec un pignon percé de trois larges baies et d’une rosace[8]. En 1904, la présence des sœurs est vivement contestée par une partie des habitants du quartier, qui leur reprochent d’être en contravention avec la loi sur les congrégations, de ne prendre soin des malades à domicile que dans le but de s’introduire dans les familles et d’organiser des garderies clandestines pour les enfants pour les soustraire à l'influence de l'école laïque[9].