La rue a été créée et baptisée en 1879 et remaniée au début du XXe siècle lors des importants travaux d'aménagement de la rive droite de la Meuse, pour l'organisation de l'exposition universelle de 1905. Elle doit son nom à l'ancien quai Saint-Vincent qui longeait le Fourchu Fossé devenu le boulevard Émile de Laveleye après son comblement[1].
Description
La rue plate d'une longueur d'environ 195 m possède une vingtaine d'immeubles construits sur son côté ouest (uniquement numéros pairs), la partie orientale non bâtie se trouvant en contrebas d'un talus longeant la voie de chemin de fer.
La rue Saint-Vincent est principalement bordée par des maisons caractéristiques de l'architecture bourgeoise de la première moitié du XXe siècle (années 1930 essentiellement) :
aux nos 26, 42 et 46 : immeubles de style Art déco, remarquable imposte avec vitraux colorés au no 42.
Au no 12, en retrait dans une cour accessible par une allée bordée de tilleuls, se trouve un ensemble abritant ateliers et bureaux de la maison d'édition Mardaga édifiés en 1986-1987 d'après des plans de l'architecte Bruno Albert[3].