Elle porte le nom de Paul Lelong (1799-1846), architecte des Domaines.
Historique
La rue est formée par la réunion le de deux rues.
Partie comprise entre les rues Montmartre et Notre-Dame-des-Victoires
La partie comprise entre la rue Montmartre et la rue Notre-Dame-des-Victoires s'est appelée « petit-Chemin-Herbu » en 1601 ; « rue Pénécher », « rue Péniche » ou « rue Périche » en 1603, pour devenir à partir de 1666 l'« impasse Saint-Pierre-Montmartre », la « rue Saint-Pierre-Montmartre », et « rue Pierre » sous la Révolution.
Partie comprise entre les rues Notre-Dame-des-Victoires et de la Banque
l'autre reliant cette nouvelle rue à la rue Saint-Pierre-Montmartre.
La première de ces voies a pris le nom de « rue de la Banque » et la seconde a reçu la dénomination de rue Paul-Lelong en 1847.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Le côté méridional (impair) de la rue conserve des maisons non alignées datant du XVIIIe siècle (nos 1, 3 et 5[1] ; au no 5, au-dessus de la porte, la niche surmontée d'un fronton triangulaire a été dépouillée de sa statue.
No 7, rue Saint-Pierre-Montmartre : emplacement, au début du XVIIIe siècle de l'hôtel dit La-Cour-des-Chiens, hôtel particulier du financier Pierre Des Chiens qui y mourut en 1704 laissant veuve Marie Moricet, sœur du trésorier-général des Invalides de la Marine François Moricet de La Cour. Son entrée principale se trouvait 27, rue du Mail (voir à cette adresse).
No 9, rue Saint-Pierre-Montmartre : adresse du lieu de décès du philosophe Charles Fourier, mort le [2]
No 11 : emplacement d'une entrée secondaire de l'ancienne salle Érard (voir rue du Mail).
No 17, rue Saint-Pierre-Montmartre : domicile, en 1834, de Germain Sarrut, rédacteur du quotidien républicain La Tribune des départements (La Tribune politique et littéraire), lorsqu'il est entendu par un conseiller-auditeur de la cour royale à propos de la publication d'un article en faveur du révolutionnaire Marc Caussidière[3] et de ses codétenus alors inculpés pour leur implication dans l'insurrection des Canuts à Saint-Étienne, en [4]. Quand le journal, suspendu depuis le et jusqu'alors établi 16, rue Notre-Dame-des-Victoires fait sa réapparition le suivant, son bureau est également installé 17, rue Saint-Pierre-Montmartre.
↑Charles Pellarin, Charles Fourier : sa vie et sa théorie, Paris, Librairie de l'école sociétaire, 1843, p. 303 (en ligne).
↑Les citoyens Caussidière, Rossary, Denis..., La Tribune des départements, , p. 3-4 (en ligne)
↑Cour des Pairs. Dépositions de témoins. Saint-Étienne. Première série. Événements de février. Dossier Caussidière et Nicot, no 199 du greffe, 62e pièce, p. 64 (en ligne).