Plusieurs anciennes voies de Paris portent le nom rue Merderet.
Origine
Ces voies évoquent des rues boueuses, insalubres ou couvertes d’immondices.
Situations
- Rue Merderet, ou « Merderiau », « Merderai », « Merderel ». Elle était située entre la rue Mauconseil et la rue de la Grande-Truanderie. Jaillot la décrit comme une rue « fort étroite(s) & fort sale(s) ». Il ajoute : « on a adouci ce nom en changeant deux lettres ; &, avant le milieu du siècle passé, on la nommoit rue Verdelet »[1]. Elle fut supprimée lors du percement de la rue de Turbigo.
- Rue Merderet, aussi appelée « rue des Marais du Temple ». Elle allait de la rue du Faubourg-du-Temple à la rue de la Folie-Méricourt.
- Rue Merderet, près du Grand Châtelet, reliait la rue de Gesvres à la rue de la Tuerie. Elle fut nommée « petite rue » ou « ruelle de Gesvres »
- Rue Merderel, commençait rue Plâtrière et finissait rue Coq-Héron et rue de la Jussienne. Elle est aussi nommée l’« Orde rue », c’est-à-dire la rue sale. Elle est parfois confondue avec la rue Verderet. À son emplacement, a été édifiée la poste centrale du Louvre.
Sources
- Dictionnaire administratif et historique des rues et monuments de Paris, Félix et Louis Lazare, Éditions Maisonneuve et Larose, 1994 (ISBN 2-7068-1098-X).
- Recherches critiques, historiques et topographiques sur la ville de Paris, Jaillot et Michel Fleury, Berger-Levrault, 1977.
- Dictionnaire historique des rues de Paris, Jacques Hillairet, Les éditions de Minuit, 1985 (ISBN 2-7073-1054-9).
Références
Liens externes
communication de Lucien Lambeau.