Cette rue a été ouverte sous sa dénomination actuelle puis a été classée dans la voirie de Paris par décret du .
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
C'est au no 4 de cette rue qu'a vécu Lénine lors de son séjour à Paris[2] (après avoir habité le quartier du Panthéon en 1908 puis 24 rue Beaunier[3]). Surveillé par la police tsariste, il y a habité un appartement de 48 m2 au 2e étage, du au [4]. Il partage cet appartement avec sa femme, Nadejda Kroupskaïa, et sa belle-mère, Elisabeta Vasilievana[5]. Plus tard, dans les années 1950, en pleine guerre froide, l'appartement a été acquis par l'Association de la maison de Lénine, proche du Parti communiste français. À l'occasion d'une visite en France, le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev vint visiter l'appartement de Lénine, le , en compagnie de Maurice Thorez[2]. Gorbatchev vint également visiter le musée Lénine en 1985 en compagnie de Georges Marchais[6],[7]. Il pouvait être visité sur rendez-vous jusqu'en 2007, année où l'association le revendit[8]. Par la suite, la copropriété a retiré la plaque commémorative apposée sur sa façade qui signalait l'ancienne présence du chef bolchévique. Au no 2 vivait Inès Armand, la maîtresse de Lénine[5].
↑À noter que la rue Marie-Rose n’est pas mentionnée dans l’ouvrage d’Alfred Fierro consacré aux noms des rues de Paris : Histoire et mémoire du nom des rues de Paris, Parigramme, 1999 (ISBN2840961164).
↑Jean Villetay, « Lénine au Petit Montrouge », Paris, Revue d'histoire du XIVe arrondissement, Société d'histoire et d'archéologie du XIVe arrondissement, no 23, 1978.
↑ a et bDaniel Simon, C'était hier… le XIVe arrondissement, Arcadia Éditions, 2003.