Rue Joseph-Vié

Rue Joseph-Vié
Image illustrative de l’article Rue Joseph-Vié
La rue Joseph-Vié vue de la rue des Teinturiers.
Situation
Coordonnées 43° 35′ 50″ nord, 1° 25′ 57″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Quartier(s) Saint-Cyprien
Début no 34 rue des Teinturiers
Fin no 8 place intérieure Saint-Cyprien
Morphologie
Longueur 187 m
Largeur entre 7 et 9 m
Odonymie
Anciens noms Rue Coupefer (XVIe – XVIIIe siècle)
Rue Pélicié ou Pélicier (XVIIIe siècle)
Rue Villenouvelle (fin du XVIIIe siècle-1947)
Rue Socrate (1794)
Nom actuel 12 avril 1947
Nom occitan Carrièra Josèp Vié
Histoire et patrimoine
Création avant le XVe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315557225638
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Joseph-Vié
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Joseph-Vié

La rue Joseph-Vié est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

Description

La rue Joseph-Vié est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Cyprien.

Elle naît perpendiculairement à la rue des Teinturiers, dans le prolongement de la rue Coupefer. Longue de 187 mètres, large de 7 à 9 mètres, elle est relativement rectiligne et orientée au nord-ouest. Elle reçoit à droite la rue Maurice-Jacquier, puis se termine en débouchant sur la place intérieure Saint-Cyprien.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile en sens unique, de la place intérieure Saint-Cyprien vers la rue des Teinturiers. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de bande, ni de piste cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

La rue Joseph-Vié rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue des Teinturiers
  2. Rue Maurice-Jacquier (d)
  3. Place intérieure Saint-Cyprien

Transports

La rue Joseph-Vié n'est pas directement desservie par les transports en commun Tisséo. Elle débouche cependant sur la place intérieure Saint-Cyprien, où se trouvent la station Saint-Cyprien – République, sur la ligne de métro Ligne A du métro de Toulouse, ainsi que la navette Ville. On trouve de plus, le long des allées Charles-de-Fitte, les arrêts des lignes de Linéo L14 et de bus 134566.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse dans les rues voisines : les stations no 75 (12 place Charles-Laganne) et no 76 (34 rue de la République).

Odonymie

La rue a été nommée en hommage à Joseph Vié (1901-1944)[1]. Ouvrier chaudronnier, Joseph Vié est un militant syndicaliste de la CGT, proche des milieux socialistes. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il gravite dans les cercles de la Résistance animés par Jean Chaubet. Mobilisé par le service du travail obligatoire en Allemagne, il rentre dans la clandestinité. Le 7 juin 1944, il intègre avec son fils Jean le maquis de Saint-Lys, constitué près de Bonrepos-sur-Aussonnelle par l'Armée secrète (AS) et les Corps francs de Libération (CFL). Le 12 juin, le maquis est attaqué par trois compagnies du 3e bataillon du régiment SS Deutschland de la division SS Das Reich. Joseph Vié est tué avec Jean Chaubet, Eugène Lozes et Jean Micoud lors de leur retraite vers le château du Candelé à Saiguède[2],[3].

Dans les textes les plus anciens, au XVIe siècle, la rue est désignée comme la rue Coupefer – elle partageait alors ce nom avec l'actuelle rue des Teinturiers, mais il a été donné en 1806 à une rue encore différente[4]. Ce nom leur venait d'une porte du rempart du faubourg, la porte Taillefer[5]. Au XVIIIe siècle, elle fut plutôt désignée, avec l'actuelle rue de l'Ouest, comme la rue Pélicié[6]. À la fin du siècle, elle prit le nom de Villenouvelle qu'elle conserva jusqu'en 1947[7], sauf lorsque, en 1794, pendant la Révolution française, elle prit de façon éphémère le nom de rue Socrate, en l'honneur du philosophe athénien[8].

Histoire

Moyen Âge et période moderne

Époque contemporaine

Patrimoine et lieux d'intérêt

  • no  21 : maison (deuxième moitié du XIXe siècle)[9].
  • no  23 : maison.
    La maison, de style moderne, est construite dans les années 1950. Au rez-de-chaussée, le bandeau qui sépare le rez-de-chaussée des étages est surmonté de lettres en fer forgé, FOURRURES MATEU, rappelant la présence d'une boutique de fourreurs tenue jusqu'en 2017 par Raymond Mateu[10],[11].

Personnalité

  • Louis Tharaud (1878-1963) : ténor, il est né au domicile de ses parents, dans une maison au no 8[12].

Notes et références

  1. Salies 1989, vol. 2, p. 566.
  2. Salies 1989, vol. 2, p. 566-567.
  3. André Balent, « Notice VIÉ Joseph, Marius, sur le site du Maitron en ligne, mis en ligne le 20 février 2020, modifié le 29 février 2020.
  4. Salies 1989, vol. 2, p. 325.
  5. Salies 1989, vol. 2, p. 496.
  6. Salies 1989, vol. 2, p. 265.
  7. Salies 1989, vol. 2, p. 571.
  8. Salies 1989, vol. 2, p. 480.
  9. Notice no IA31132566, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  10. Notice no IA31132565, inventaire général du patrimoine culturel, région Occitanie/ville de Toulouse.
  11. B. Dv., « Les dernières peaux du fourreur de Saint Cyprien », La Dépêche du Midi, 5 mars 2017.
  12. Salies 1989, vol. 2, p. 507.

Voir aussi

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Bibliographie

Article connexe

Liens externes

 

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