Rue Jacques-Matthieu-Delpech

Rue Jacques-Matthieu-Delpech
Situation
Coordonnées 43° 36′ 06″ nord, 1° 27′ 01″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 1 - Centre
Quartier(s) Saint-Georges
Début no 6 rue Renée-Aspe
Fin no 21 boulevard Lazare-Carnot
Morphologie
Longueur 234 m
Largeur entre 5 et 10 m
Odonymie
Anciens noms Rue du Puits-de-Seyrans (XIVe siècle)
Rue de Seyrans ou de Sayrans (fin du XVe – XVIe siècle)
Rue de Maigavi ou de Maigabi (milieu du XVIe siècle)
Rue de la Courège (XVIIIe siècle-1806)
Rue la Pureté (1794)
Rue de la Courroie (1806-1842)
Nom actuel 7 février 1842
Nom occitan Carrièra Jacques Matthieu Delpech
Histoire et patrimoine
Création XIVe siècle
Protection Site patrimonial remarquable (1986)
Notice
Archives 315552220812
Chalande 396
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Rue Jacques-Matthieu-Delpech
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Rue Jacques-Matthieu-Delpech

La rue Jacques-Matthieu-Delpech (en occitan : carrièra Jacques Matthieu Delpech) est une voie de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France.

Situation et accès

Description

La rue Jacques-Matthieu-Delpech est une voie publique. Elle se trouve au cœur du quartier Saint-Georges, dans le secteur 1 - Centre.

Elle naît perpendiculairement à la rue Renée-Aspe. Rectiligne, longue de 234 mètres et orientée à l'est, elle est dans sa première partie dominée par les immeubles du nouveau quartier Saint-Georges – elle traverse d'ailleurs successivement deux immeubles (actuels no 2 et 2 bis). Elle donne ensuite naissance à gauche à la rue des Pénitents-Blancs, puis reçoit à droite la rue Joseph-de-Malaret. Dans sa dernière partie, la rue Jacques-Matthieu-Delpech a conservé le tracé qu'elle avait au XIXe siècle et elle rencontre la rue du Rempart-Saint-Étienne, avant de se terminer au carrefour du boulevard Lazare-Carnot. Elle est prolongée, au-delà, par la rue de l'Étoile, qui aboutit au canal du Midi, à proximité immédiate du pont Guilheméry.

La chaussée compte une seule voie de circulation automobile à sens unique, de la rue Renée-Aspe vers le boulevard Lazare-Carnot. Elle appartient à une zone de rencontre et la vitesse y est limitée à 20 km/h. Il n'existe pas de piste, ni de bande cyclable, quoiqu'elle soit à double-sens cyclable.

Voies rencontrées

La rue Jacques-Matthieu-Delpech rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Rue Renée-Aspe (g)
  2. Rue des Pénitents-Blancs (g)
  3. Rue Joseph-de-Malaret (d)
  4. Rue du Rempart-Saint-Étienne
  5. Boulevard Lazare-Carnot

Odonymie

Le nom de la rue rend hommage à Jacques-Mathieu Delpech, chirurgien né à Toulouse le 2 octobre 1777, professeur à la Faculté de médecine de Montpellier, et mort le 29 octobre 1832 dans cette ville. En effet, son père, l'imprimeur Delpech, possédait, une maison proche, dans la rue Joseph-de-Malaret (ancien no 13, actuel no 7)[1],[2].

Au Moyen Âge, sur les registres du XVe siècle, la rue était appelée rue de Sayras ou de Sayrans, avec parfois mention d'un puits qui se trouvait au bout de la rue, au croisement du chemin des Escoussières (actuelle rue du Rempart-Saint-Étienne)[3]. À partir du milieu du XVIe siècle, elle prend le nom d'un propriétaire et devient la rue de Maigavi (ou de Maigabi)[4]. Au XVIIIe siècle, elle devient la rue de la Courège, qui lui viendrait d'après Jules Chalande de Jean Courrège, maître fournier, qui possédait une maison à l'angle du chemin des Escoussières. En 1806, ce nom est traduit en français, en rue de la Courroie (correja, « courroie » en occitan)[5]. Le , par délibération du conseil municipal, elle reçut finalement le nom de rue Jacques-Matthieu-Delpech, dix ans après la mort du chirurgien[1].

Histoire

Moyen Âge et période moderne

Époque contemporaine

Les transformations les plus profondes interviennent dans la deuxième moitié du XXe siècle. Dans les années 1950, la municipalité souhaite transformer radicalement et complètement le quartier des Clottes, qui reste l'un des plus insalubres du centre-ville, et organise un plan de renouvellement urbain pour un nouveau quartier Saint-Georges. Dans la rue Jacques-Matthieu-Delpech, toute la partie ouest est emportée par les travaux. Les premières constructions s'élèvent en 1964, avec la construction d'un immeuble pour l'Office public d'habitation à loyer modéré de Toulouse, par l'Atelier des Architectes Associés (actuel no 1 et 2-2 bis)[6]. Entre 1968-1971, c'est l'Atelier 4 qui construit un nouvel immeuble, au croisement de la rue Malaret (actuel no 4-6)[7].

Patrimoine et lieux d'intérêt

Nouveau quartier Saint-Georges

  • no  6 : immeuble.
    L'immeuble est construit lors de la deuxième phase de l'aménagement du quartier Saint-Georges, entre 1968 et 1971, par l'Atelier 4, comprenant les architectes Pierre et Robert Fort, Joseph-Henri Colzani et Francis Castaings. Il est construit en béton et en maçonnerie de brique creuse recouverte de brique de parement. Il se développe sur six niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée, un entresol et trois étages. Aux étages, les deux travées sont dissymétriques : la première, la plus large, est une grande baie vitrée pourvue d'une jardinière en béton[7].

Autres immeubles

Notes et références

Voir aussi

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

  • Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome VI, Toulouse, 1928, p. 108-109. Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2-8672-6354-5).
  • Anne-Marie Arnauné-Clamens, « L'opération de rénovation urbaine du quartier Saint-Georges à Toulouse », Revue géographique des Pyrénées et du Sud-Ouest, tome 48, fascicule 1, Toulouse aujourd'hui, 1977, Toulouse, pp. 89-101, lire en ligne.

Article connexe

Liens externes