On peut également l'atteindre en environ 5 minutes de marche depuis la station de métro Jussieu (lignes 7 et 10 du métro de Paris, au nord-ouest). Arrivé place Jussieu, on emprunte la rue du même nom vers le Jardin des plantes que l'on traverse de part en part dans le sens de la largeur, en maintenant un cap presque rectiligne… et à la sortie sud-est du Jardin, on est rue Buffon (à hauteur du no 43 desservant le laboratoire d'entomologie en face).
Créée à la place d'une allée du Jardin du Roi, sur des terrains auparavant marécageux longeant la Bièvre, elle fut commencée à l'est en 1765 et alors dénommée « desserte du Jardin du Roy » ou « rue du rempart Saint-Victor »[3]. Elle est prolongée vers l'ouest en 1790 jusqu'à l'actuelle rue Geoffroy-Saint-Hilaire.
En 1910, la rue Buffon subit la crue centennale de la Seine : une plaque à l'entrée de l'école au no 21 indique le niveau maximum atteint par les eaux.
En 1919, les restes humains des victimes de Landru sont expertisés par un professeur d’anatomie du Muséum. Les autorités judiciaires l’autorise à enterrer ces restes dans l’« ilôt Poliveau »[5].
À l’extrémité est, au no 4, la reproduction d'un mammouth est visible depuis la rue ; les nos 4 et 8 desservent le bâtiment où se trouvent aussi bien l'Institut de paléontologie que les galeries de Paléontologie et d'Anatomie comparée du Muséum.
Au no 10 se trouve l’allée des Jussieu du Jardin des plantes, à la place du canal des Victorins, un bras artificiel de la Bièvre creusé par les moines de l'ancienne abbaye Saint-Victor.
À l'extrémité ouest, se trouve au no 26 la maison de Buffon, bâtie et habitée par le naturaliste, abritant aujourd'hui les éditions du Muséum et plusieurs laboratoires et services ; ce numéro dessert également la grande galerie de l'Évolution du Muséum.
Au no 29 se trouve l'emplacement du premier domicile parisien du jeune Buffon, lorsqu'il fut nommé intendant du Jardin du Roi.
↑Dominique Lesbros, Paris bizarre, Paris, Parigramme, (ISBN978-2-37395-252-0), pages 32-33.
↑Fernand Bournon, Département de la Seine. Direction des affaires départementales, État des communes à la fin du XIXe siècle : Fontenay-sous-Bois, Montévrain, Département de la Seine, , 118 p., 1 vol. in-8° (lire en ligne), Renseignements administratifs, chap. I (« Territoire et domaine. Cimetière »), p. 43.