Les deux premiers vers d'un rubaï (singulier de rubaïyat[2]) riment ensemble avec le dernier, le troisième étant un vers libre. Selon Sadegh Hedayat, le quatrain persan est composé de deux distiques (beyt), soit au total quatre vers[3]. Le rythme des vers 1, 2 et 4 de chaque quatrain doit en principe être sur le modèle « ¯ ¯ ˘ ˘ ¯ ¯ ˘ ˘ ¯ ¯ ˘ ˘ ¯ », (son bref : ˘ ; long : ¯)[4]. Pour l'orientaliste français James Darmesteter (1849-1894), cette forme est « la plus puissante de cette poésie lorsqu'elle est maniée par un vrai poète[5]. »
Notes et références
↑Persan : رباعى [robâʿi], pluriel رباعیات [robâʿiyât], de l'arabeرباعية [rubāʿiya], pluriel رباعيات [rubāʿiyāt], « quatrains » (c.f. Steingass, Francis Joseph, A Comprehensive Persian-English dictionary..., Londres, Routledge & K. Paul, (lire en ligne), p. 0567). Le nombre 4 se dit čahâr (چﮩار) en persan, mais se dit ʾarbaʿaẗ (أربعة) en arabe et rubʿ ربع signifie « le quart ».
Les Quatrains (trad. Madhy Fouladvind, préf. Mahdi Fouladvind), Monaco, Éd. du Rocher, coll. « Les grands textes spirituels », , 214 p. (ISBN978-2-268-02325-0)
Les Chants d'Omar Khayam, traduction française par M.F. Fartaneh et Jean Malaplate du livre de Sadegh Hedayat, éd. José Corti, Paris 1993, réédition 2005,