Parallèlement à sa spécialisation à l'École nationale supérieure des télécommunications (aujourd'hui Télécom Paris), elle fait un DEA en informatique, puis soutient une thèse de doctorat à l'université Paris-Sud en informatique sur la spécification du parallélisme dans les programmes informatiques[4].
Travaux
Elle travaille de 1985 à 2008 à l'INRIA sur le partage de connaissances sur le web, notamment dans les débuts du web sémantique[5]. Elle y est la deuxième femme à piloter un programme de recherche[6],[7].
Mort
Elle meurt en juin 2008 des suites d'une longue maladie. Son décès est largement médiatisé en France et au Sénégal. Valérie Pécresse, alors ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, exprime sa tristesse dans un communiqué, précisant que « la France et la science viennent de perdre un esprit visionnaire et un talent immense[8]. »
Méthodes et outils pour la gestion des connaissances, Rose Dieng, Olivier Corby, Alain Giboin, et al., Paris, Dunod, coll. « Informatiques », 2000 (ISBN2-10-004574-1)
(en) (dir., en collaboration avec Heinz Jürgen Müller), Computational conflicts : conflict modeling for distributed intelligent systems, 2000
(en) Designing cooperative systems : the use of theories and models, 2000
(en) (dir., en collaboration avec Nada Mata), Knowledge management and organizational memories, 2002
(en) (dir., en collaboration avec Parisa Ghodous et Geilson Loureiro), Leading the Web in concurrent engineering : next generation concurrent engineering
Actes de la Conférence TIA'07, 7e Conférence Terminologie et intelligence artificielle, 8-10 octobre 2007, Sophia Antipolis ; coordinatrices, Rose Dieng-Kuntz et Chantal Enguehard ; Grenoble, Presses universitaires de Grenoble, 2007 (ISBN978-2-7061-1434-2)
↑De la promotion X1975 ; cf. « Fiche de Rose Dieng », sur le site de l'association des anciens élèves et diplômés de l'École polytechnique (l'AX), Paris (consulté le ) ; y est notamment indiquée sa qualité d’« élève étranger », ce qui fait que, bien qu'entrée en 1976, elle rejoint la promotion 1975 car elle n’a pas d’obligation militaire à remplir pendant un an et que la promotion 1975 est de retour à l'École, pour commencer les cours après un an passé en corps de troupe.
↑Ouvrir la « page d’accueil », sur le site de la bibliothèque de l'École polytechnique, Palaiseau (consulté le ), sélectionner l’onglet « Catalogues de la BCX –> Famille polytechnicienne », effectuer la recherche sur « Rose Dieng », résultat obtenu : « Dieng, Rose Sophie Fatima (X 1976) » ; comme indiqué dans la note précédente, bien qu'entrée en 1976, elle se joint à la promotion 1975 car elle a la qualité d’élève étranger ; depuis, l'AX (l'association des anciens élèves) la classe dans cette promotion.
↑ a et bGérard Giraudon et Bernard Larrouturou, « Rose Dieng (75), la première Africaine », La Jaune et la Rouge, no 642, (lire en ligne).
↑ a et bDieyi Diouf, « Rose Dieng-Kuntz, informaticienne (1956-2008) », dans Femmes savantes, femmes de science, Éditions science et bien commun, (lire en ligne).