En 1948, Roland de Candé devient cofondateur et directeur des « Semaines musicales internationales de Royaumont »[1]. La même année, lors de la 3e assemblée générale des Nations unies, il y présente les activités des semaines de Royaumont en étant co-auteur (avec Gilbert Gadoffre, Jean Cassou, Claude Rostand, Norbert Dufourcq, Daniel-Lesur et Max Geiger) de la brochure de 18 pages intitulée « Royaumont »[4].
En dehors de ses activités culturelles et associatives, Roland de Candé est surtout connu pour son abondante littérature sur la musique, dont trois biographies de compositeurs : Vivaldi (1967), Bach (1984) et Liszt (1998), des guides et ouvrages critiques : L'Amateur de musique et la haute fidélité (1970), La Musique : un sens à retrouver (1972), Invitation à la musique : petit manuel d'initiation (1980) ou Les Chefs-d'œuvre classiques de la musique (2000), et surtout de nombreux dictionnaires et ouvrages de référence, comme Petite Histoire de la musique anglaise (1952), Dictionnaire de musique (1961), Dictionnaire des compositeurs (1964), Dictionnaire des musiciens (1964), Histoire universelle de la musique (1978) ou Nouveau Dictionnaire de la musique (1983), entre autres. Il collabore également à l'Encyclopædia Universalis par des articles comme « les Scarlatti », consacrés à Alessandro le père, Domenico, Pietro, Francesco et Giuseppe Scarlatti.
Roland de Candé épousa Hélène de Fraguier, de qui il devint veuf.
De cette union naquit un enfant : François de Candé-Montholon. Ce dernier est journaliste et écrivain, auteur de livres et articles sur Napoléon Bonaparte : L'Énigme Napoléon résolue (avec René Maury, Albin Michel, [5]), Journal secret d'Albine de Montholon, maîtresse de Napoléon à Sainte-Hélène (Albin Michel, [6]), Lettre à Ben Weider du [7], « Napoléon empoisonné ? » (article publié dans L'Express, le [8]).
↑Lettre à Ben Weider du 2 octobre 2002, Ben Weider étant alors président de la Société napoléonienne internationale (source : site web officiel de la société)
↑Ce Dictionnaire de musique est un dictionnaire de poche extrêmement synthétique et résumé. Tel que Roland de Candé lui-même l'exprime dans le « prélude » (nom qu'il donne à son prologue de la réédition de 1966, et non sans humour), cet ouvrage est, de façon pleinement assumée, inévitablement lacunaire.
↑Dictionnaire des compositeurs, notice SUDOC sur l'édition revue et augmentée (1996) et faisant mention de la première édition (1964, dans la collection Microcosme)