Robert Saunal (né le 2 novembre 1920 à Saint-Flour, Cantal - mort le 19 décembre 2008 à Ivry-sur-Seine) est un Compagnon de la Libération et ingénieur.
Nommé aspirant, il rejoint la Brigade Koenig et participe à la campagne de Libye de 1942 comme officier observateur au 1er régiment d'artillerie français libre. Il participe à la bataille de Tobrouk. Le , chargé du ravitaillement en munitions des batteries, il est grièvement blessé à la bataille de Bir Hakeim par un éclat d'obus qui lui traverse le genou. Il est fait prisonnier pendant la sortie de vive force, et emmené en captivité en Italie, dans la région de Pescara, sur l'Adriatique.
Il s’échappe du camp de prisonniers le , passe plus de 80 jours dans les Abruzzes, traverse les lignes allemandes et parvient à rejoindre les troupes alliées. Il participe à la campagne d’Italie du au avec la 1re Division française libre et à celle de France à partir d' durant laquelle il combat en Provence, dans la vallée du Rhône, dans les Vosges et en Alsace. Il finit la guerre dans le massif de l'Authion, dans les Alpes.
Robert Saunal travaille jusqu'à sa retraite en 1988 comme cadre supérieur dans la sidérurgie et les mines, au Bureau minier de la France d'Outre-mer, puis à l'Institut d'études sidérurgiques (IRSID), enfin dans le groupe Marine-Firminy (devenu Marine-Wendel/ CGIP). Au sein de ce groupe, il est président directeur-général des mines d'Anderny Chevillon (1966-1976) et président-directeur général de la Société industrielle et commerciale de transport et de manutention (SITRAM) (1968-1986).