Robert, Edouard Sandré, dit Robert Sandrey[1], né le à Bordeaux en Gironde, marié en 1949 à Liliane Boudoux (1926-2022), et mort dans la même ville le , est un acteurfrançais.
Biographie
Il arrive à Paris en 1943 et s’inscrit au cours de Charles Dullin et rejoint la troupe de la compagnie dramatique "L’Équipe". Il entre alors au Syndicat national des acteurs (SNA) et participe à l’organisation des cantines sociales qui le met en contact avec les animateurs de l’Union des artistes.
À la fin des années 1940, Robert Sandrey rencontre les milieux de l’opérette. D’abord fantaisiste, il devient premier comique[2].
Il joue au cabaret La Grande Roue, puis à l'ORTF comme comédien dans différentes émissions de variétés. Il appartient à la Compagnie des Quatre, avec laquelle il participe en 1949 à une tournée de sept mois, en Indochine puis en Afrique, au profit du service social des armées.
Jeune militant, il devient l’un des principaux animateurs du Cercle d’initiation syndicale du SNA et intervient très tôt dans les débats syndicaux, notamment en faveur de l’unité syndicale.
Robert Sandrey entre au Syndicat français des acteurs (SFA) en 1958, d’abord au Conseil syndical comme Secrétaire de la branche Variétés. Après la mort de Gérard Philipe, il est choisi comme premier délégué général en juillet 1960. Il devient également le Secrétaire de la branche théâtre de la Fédération du Spectacle. Il demeure Délégué général du SFA jusqu'en 1976, puis il en devient le Président jusqu’en 1982[3].
Il aura consacré toute sa vie à la défense des artistes interprètes et à la transmission de l’histoire des organisations collectives sociales et syndicales.
1971 - Robert Sandrey et Syndicat français des artistes-interprètes, "Statut professionnel de l'artiste-interprète ; dossier, la charte du SFA"[3]
1974 - Robert Sandrey et Syndicat français des artistes-interprètes, "La vie d'artiste, du mythe à la réalité"[6]
1980 - Robert Sandrey et Syndicat français des artistes-interprètes. "L'art qu'on assassine, la vie d'artiste d'aujourd'hui à demain"[7]
1984 - Robert Sandrey, "Rapport sur la concertation relative à la condition sociale des artistes et personnels intermittents du spectacle"[4]
1994 - Robert Sandrey, « Les acteurs, notes d’un syndicaliste »[8].
2006 - Robert Sandrey, Postface, "De la cigale à la fourmi, Histoire du mouvement syndical des artistes interprètes français (1840-1960)" de Marie-Ange Rauch[9].
↑Comtesse Maritza (1959), L'Auberge du Cheval Blanc (1968), L'Oeuf à Voiles (1977)
↑ a et bRobert Sandrey et Syndicat français des artistes-interprètes, Statut professionnel de l'artiste-interprète; dossier, la charte du SFA., Paris, , p. 13 à 24
↑ a et bMinistère de la culture - Robert Sandrey, Rapport sur la concertation relative à la condition sociale des artistes et personnels intermittents du spectacle, , 38 p., avec annexes
↑Editorial du programme de la 52ème édition du Gala.
↑Syndicat français des artistes-interprètes, La vie d'artiste, du mythe à la réalité, Paris, Epi, Editeurs, , 210 p.
↑SFA - Syndicat Français des Artistes-interprètes, L'art qu'on assassine - La vie d'artiste d'aujourd'hui à demain, Paris, Editions Le Sycomore, 1er trimestre 1980, 204 p. (ISBN2-862 62-062-9)
↑Robert Sandrey, Les acteurs, notes d’un syndicaliste, Paris, Actes Sud papiers, La décentralisation théâtrale T. 4, 1994, pp. 119-131.
↑Marie-Ange Rauch (postface Robert Sandrey), De la cigale à la fourmi - Histoire du mouvement syndical des artistes interprètes français (1840-1960), Paris, Les Editions de l'Amandier, , 376 p. (ISBN2-915695-48-2), p. 355-363
↑Photographies de Daniel Lebée (préf. Robert Sandrey), Gala de l'Union des Artistes : Origines et tribulations, Paris, Paris Musées, Nicolas Chaudun, , 160 p. (ISBN2-87900-936-7 et 2-35039-016-0), p. 10-11