Robert Grossmann
Robert Grossmann, né le à Strasbourg où il meurt le , est un homme politique français. Il est le fondateur de l’Union des jeunes pour le progrès (UJP) en 1965. BiographieRobert Grossmann est diplômé d’une licence en lettres modernes, Faculté de lettres de Strasbourg, et d’une maîtrise en droit de la Faculté de droit de Strasbourg. Il exerce ensuite le métier d’assureur et prend sa retraite professionnelle en décembre 2002 pour se consacrer à la présidence de la communauté urbaine de Strasbourg et à ses fonctions de « maire délégué » aux côtés de Fabienne Keller. En 1965, Robert Grossmann fonde l’Union des jeunes pour le progrès (UJP), organisation des jeunes gaullistes lors des années 1960-1970[1]. Il est connu pour être le « découvreur » de Michel Barnier, Alain Carignon, Jean-Louis Bourlanges ou encore Nicolas Sarkozy. Annuellement réélu à la présidence de ce mouvement, il se retire en 1972. Il a notamment organisé les Assises historiques de l’UJP en avril 1969 à Strasbourg[1]. « Figure » prometteuse des jeunes gaullistes, sa carrière est principalement régionale. Élu au conseil municipal de Strasbourg et au conseil général du Bas-Rhin dès 1965, Robert Grossmann est constamment réélu au conseil municipal de Strasbourg, chargé, entre autres, de la culture et du sport. Président de la communauté urbaine de Strasbourg, il est maire délégué de Strasbourg jusqu’en 2008. Lors des municipales de 2001, Robert Grossmann est le colistier de la chef de file de l’UDF, Fabienne Keller, à Strasbourg, avec laquelle il conclut un accord et propose un nouveau mode de gouvernance : le « tandem ». Victorieux, il prend la présidence de la communauté urbaine de Strasbourg, tandis que Fabienne Keller est maire de Strasbourg. En 2002, Robert Grossman perd les élections législatives face à Armand Jung avec 49,79 % des suffrages. En 2005, il est élu à la présidence de l’Association nationale des élus locaux, organe de formation et de rassemblement des élus locaux proches de l’UMP. Il quitte ces fonctions pour se consacrer exclusivement à la communauté urbaine de Strasbourg. Il devient ensuite président de l’Association des communautés urbaines de France, ACUF, fonction dans laquelle il succède à Gérard Collomb. Cofondateur avec ses homologues du Pays de Bade de l’Eurodistrict CUS-Ortenau, il en est de 2004 à 2008 le porte parole français en tandem avec Edith Schreiner, maire d’Offenbourg du côté allemand. En 2008, à la suite du mauvais score du premier tour des municipales à Strasbourg il est écarté par Fabienne Keller, disparaissant des affiches et des tracts officiels. Malgré cette manœuvre, l’échec de Fabienne Keller au second tour est net, puisque la liste de l’équipe sortante ne réussit à mobiliser que 42 % des suffrages. La rupture avec Fabienne Keller est consommée. Au mois d’avril 2008, il forme avec plusieurs élus le groupe d’opposition municipale « UMP, Nouveau Centre et indépendants » dont il assure la présidence. Le 18 avril 2008, il cède la présidence de la communauté urbaine de Strasbourg et de l’Association des communautés urbaines de France à Jacques Bigot. En janvier 2014 il annonce sa volonté de ne plus briguer de mandat municipal après avoir siégé 49 ans au conseil de Strasbourg, un record historique. En mars 2014, il se met en congé de l’UMP « de Copé » alors qu’il a été, sans discontinuité, militant et dirigeant des mouvements qui ont succédé à l’UNR depuis 1958 soit durant 56 ans. Robert Grossmann meurt à Strasbourg le 24 décembre 2023[2], à l’âge de 83 ans[3]. Engagement politique
Responsabilités dans le mouvement associatif
Décorations
Œuvres
Notes et références
Voir aussiBibliographie
Liens externes
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