Robert Gardos fait ses premiers pas de pongiste en Hongrie du côté de Budapest, sa patrie d’origine, dès l’âge de six ans. Impossible d’échapper à ce sport pratiqué par toute sa famille. Son grand-père, son père et sa mère jouent à un très bon niveau, ils font partie des meilleurs Européens chez les jeunes, avant de devenir entraîneurs. Son grand frère, Krisztian, est également doué (top 10 autrichien)[3].
À 9 ans, Robert Gardos suit son père en Espagne, lui qui vient d'être nommé entraîneur d’un centre à Séville. Avec sa famille, il y reste une année. En 1993, Robert, est champion d’Europe cadets. Durant son adolescence, il quitte la Hongrie pour l’Autriche, son pays d’adoption[3].
En 2004, le Dominicain Lin Ju lui demande d’être son sparring-partner pour préparer les Jeux d’Athènes. C’est dans une salle du pays qu’il rencontre sa femme. Avec Pamela, il est part s’installer en Espagne, un pays qu’il connait déjà. Sous le soleil de Grenade, le séjour dure cinq ans. Mais pour le « ping » ce n’était pas l’idéal, le championnat ibère n’étant pas assez relevé[3].
Il part jouer une saison à Ekaterinburg (Russie) puis une autre à Grenzau (Allemagne), entre-temps est né le petit Alejandro. Et en , il débarque à l'ASTT Chartres, où il signe pour deux ans. Mais, même s’il apprécie l’entourage, l’équipe et l’ambiance de la ville, il n’y vient que pour les matches avec l’ASTT. Lui préfère un mode de vie paisible, s’entraîner sur place et éviter les allers-retours. Mais, c’est alors plus facile pour sa famille de résider en Autriche. Chez lui, c’est dans la banlieue de Vienne. Il y vit avec femme et enfant, ainsi qu’avec un golden retriever[3].
Ce droitier possède un jeu offensif et rapide en topspin. Robert Gardos utilise une raquette avec un revêtement « Sponge - Butterfly Tenergy 05 » en coup-droit comme en revers et une lame « Butterfly Timo Boll ZLC - FL »[1].