(à partir de l’embouchure) Décharge du lac Janvry, décharge du lac Scott, du lac Clarence Gagnon, du lac du Merle et du lac de la Niche, décharge (via le lac Pika) du lac Audubon, décharge (via le lac Pika) des lacs Neptune et Pluton,
· Rive droite
(à partir de l’embouchure) Ruisseau Savard, ruisseau Gobeil (via le lac Hocquart), décharge (via le lac Hocquart) du lac Larivière.
La partie supérieure de la vallée de la rivière Pika est accessible par la route 169 (route d’Hébertville) ; d’autres routes forestières secondaires ont été aménagées dans le secteur pour les besoins de la foresterie et des activités récréotouristiques[2],[3].
La foresterie constitue la première activité économique du secteur ; les activités récréotouristiques, en second.
La surface de la rivière Pika est habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.
Géographie
Drainant des petits lacs dans la partie nord de la réserve faunique des Laurentides, la rivière Pika, petit tributaire de la rive gauche de la rivière Pikauba, coule sur environ 16,37 km à partir du Petit lac Pika et du lac Pika.
Les principaux bassins versants voisins de la rivière Pika sont :
À partir de l’embouchure du lac Pika, le cours de la rivière Pika coule sur 20,5 kilomètres entièrement en zone forestière, avec une dénivellation de 147 m, selon les segments suivants :
2,7 km d’abord vers l’est, en courbant vers le nord-est en traversant le lac Hocquart (longueur : 2,3 km ; altitude : 555 km) jusqu’à la digue à son embouchure ;
4,7 km vers le nord, d’abord en formant une boucle vers l’ouest, puis un crochet de 0,8 km vers le nord-est, jusqu’à un ruisseau (venant de l’est) ;
1,4 km vers le nord en formant un petit crochet vers l’ouest en fin de segment, jusqu’à la rive sud du lac Custeau ;
1,5 km vers le nord en traversant le lac Custeau (altitude : 513 m) sur sa pleine longueur et en courbant vers l’est dans la baie du nord du lac, jusqu’à son embouchure. Note : le lac Custeau reçoit du côté nord la décharge du lac Scott, du lac de la Niche, du lac Clarence-Gagnon et du lac du Merle ;
2,0 km vers l’est, courbant vers le nord en contournant une montagne dont le sommet atteint 619 m, jusqu’à la route 169 ;
2,2 km vers le nord en recueillant le ruisseau Savard (venant du sud-est) jusqu’à la décharge (venant de l’ouest) du lac Janvry ;
6,0 km vers le nord en formant un crochet vers l’est, puis vers le nord, jusqu’à son embouchure[2].
La rivière Pika se déverse dans un coude de rivière sur la rive ouest de la rivière Pikauba. Cette confluence se situe à :
4,5 km au nord-est de la route 169 ;
6,3 km au sud de la confluence de la rivière Pikauba et de la Petite rivière Pikauba ;
km au nord-ouest de la jonction de la route 169 et route 175 ;
22,2 km au sud-est de la confluence de la rivière Pikauba et du lac Kénogami ;
À partir de la confluence de la rivière Pika avec la rivière Pikauba, le courant descend successivement la rivière Pikauba sur 35,0 km vers le nord-est, puis le courant traverse le lac Kénogami sur 17,6 km vers le nord-est jusqu’au barrage de Portage-des-Roches, puis suit le cours de la rivière Chicoutimi sur 26,2 km vers l’est, puis le nord-est, et le cours de la rivière Saguenay sur 114,6 km vers l’est jusqu’à Tadoussac où il conflue avec l’estuaire du Saint-Laurent[2].
Toponymie
Le cours de la rivière Pika traverse la route 169 (reliant la ville de Québec et le Lac Saint-Jean) un peu au sud du Gîte-du-Berger. Dès la fin du XIXe siècle, cette route forestière était déjà fréquentée, soit bien avant la construction de la route actuelle ; elle était alors jalonnée de relais pour les voyageurs qui circulaient à pied sur un tracé appelé « Chemin du Gouvernement ». En 1869, à cet endroit un camp connu sous le nom d'Abri Pika y a été aménagé.
L'appellation « Pika » est d'origine innue et auquel se rattache le mot « Apica ». Cette appellation paraît sur une carte du parc des Laurentides de 1942. « Pik » a le sens de « petit », « menu », « délicat » qui convient bien à la dimension de la rivière[4].
↑Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.