Ancien élève du lycée André-Maurois[1] (Elbeuf), il crée en son sein et dirige le Ciné-club "Climat 16".
En 1982, Le Mercure, principal cinéma d'Elbeuf, ferme, tandis que Les Cinémas Mercure lui succèdent. Richard Patry se porte volontaire pour travailler bénévolement le week-end en contrepartie du visionnage gratuit de l'ensemble des films diffusés. Contrôleur, puis opérateur projectionniste, il prend rapidement la direction d'exploitation du nouveau complexe de trois salles.
Premiers pas dans l'entreprenariat
Bachelier, puis licencié d'économie en 1986, il propose le rachat au propriétaire de l'établissement en cas de vente[2]. Trois semaines plus tard, l'offre se présente, face à laquelle il répond positivement. Il parvient à obtenir un prêt d'un million et demi de francs, et prend ainsi la tête de son premier cinéma en 1987.
La même année, il procède au rachat des quatre Cinémas Mercure d'Elbeuf, fondant ainsi la société Nord-Ouest Exploitation Cinémas, dont il assure toujours la direction.
Développement du groupe
S'orientant vers une stratégie d'implantation locale par des rachats successifs et la rénovation de cinémas normands entre les années 1990 et 2010, il s'appuie sur un management de type participatif[3], stabilisant son équipe de collaborateurs.
De l'homme d'affaires à la personnalité publique
Le 24 janvier 2013[4], Richard Patry est nommé président de la FNCF pour un mandat de deux ans. Il succède ainsi à Jean Labé, en fonction depuis 1988, désormais président d'honneur de la FNCF[5]. Sa première année de présidence sera marquée par un bras de fer avec la ministre de la cultureAurélie Filippetti[6] qui, le 24 septembre 2013, renonce à l'augmentation du taux de taxe sur la valeur ajoutée initialement programmée de 7 % à 10 % sur le prix des places de cinéma, jusqu'à réduire ce taux à 5,5 %. Conforté par le 68e congrès de la FNCF à Deauville le lendemain, Richard Patry opte en contrepartie pour un "signal fort pour relancer la fréquentation"[7] en décidant de baisser le prix des places de cinéma à 4 euros pour les moins de 14 ans[8].
Le 29 janvier 2015, sa réélection[9] à l'unanimité pour un nouveau mandat de deux ans[10] l'ancre dans le paysage du syndicalisme audiovisuel français.
Le 26 janvier 2017, il est de nouveau réélu également pour une durée de 2 ans [11].