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En 1960, à l'âge de 17 ans, Richard Martin monte à Paris pour entamer sa carrière professionnelle de comédien. Il joue en indépendant du théâtre de boulevard pendant huit ans. Mai 68 coïncide pour lui à un nouveau départ. Il revient dans le Sud de la France dont il est originaire, et dirige un temps le Théâtre Massalia à Marseille, puis fonde en 1970, sans aide au départ, le Théâtre Toursky — nommé ainsi en hommage au poète Axel Toursky — dans le quartier déshérité de la Belle de Mai à Marseille.[réf. nécessaire]
Après être passée progressivement de 185 000 € en 1996 à 15 000 € en 2008[3], la subvention octroyée au Théâtre Toursky par la Direction régionale des Affaires culturelles est supprimée en 2009. Celle-ci lui permettait de faire bénéficier les habitants des quartiers nord de Marseille d’une programmation ambitieuse (pour l'année 2009 : Shakespeare, Molière, Sade, Hugo, Gogol, mais aussi Elfriede Jelinek, Romain Gary, Sartre, Ionesco, et puis le cirque Eloize ou encore Michel Jonasz...) juste pour quelques euros (3 € la place pour les RMIstes, 7 € pour les habitants du quartier)[3]. Fort d'une pétition de 85 000 noms et d'un comité de soutien réunissant de grands noms du théâtre comme Michel Bouquet et Pierre Arditi, Richard Martin entame une grève de la faim, relayée par les médias. Elle va durer douze jours. L'affaire remonte jusqu'à Frédéric Mitterrand, alors ministre de la Culture. Après une entrevue en tête-à-tête, Martin obtient gain de cause et voit sa subvention rétablie[4].
Au cinéma et à la télévision, Richard Martin a tourné sous la direction de Roustam Ibraguimbekov, Michel Polac, René Lucot, Nat Lilenstein, Roger Kahane, Jacques Cornet, Bernard Queyzanne, Bernard Bouthier, Éric le Hung, Jean Dasque, Jacques Ordines, Jean Prat, Yves-André Hubert, Guy Lessertisseur, Gérard Clément, Jean-Louis Fournier, Yves Gautier, Claude Faraldo, Maurice Frydland, Yves Boisset, Bertrand Blier et Oleg Fossenko. Il est le rôle principal dans Piège pour un fantôme de Rustam Ibragimbekov qui obtient en 2011 le prix Nika « Meilleur film de la CEI et des pays baltes ».
1970 : Les Brigands, de Schiller, mise en scène Antoine Bourseiller
1970 : Phèdre de Racine, mise en scène Antoine Bourseiller
1972 : Les Réfrigérés, de Sylvain Boran, mise en scène M. Cabridens
1973 : Le Journal d’un fou, de Gogol, reprise pour un enregistrement à la télévision
1973 : Le Train de l’aube, de Tennessee Williams, mise en scène Franck Andron
1974 : Qui n’a pas son minotaure ? de Marguerite Yourcenar, mise en scène Franck Andron, enregistrement par la télévision
1975 : Onirocri, spectacle réalisé par Antoine Bourseiller - cour d’Honneur du Festival d’Avignon
1975 : Le Vide-ordures, de P. Castagnier, M. Frot et Richard Martin
1976 : Les Bouquinistes, textes et mise en scène Antoine Tudal
1983 : La Maison de sable, de Tennessee Williams, mise en scène Franck Andron, création au Théâtre Toursky, puis représentation au Forum de la Culture de Salon
1984 : Cyrano de Bergerac, d’Edmond Rostand, mise en scène Jean Claude Nieto
1986 : Sammy, d’après Ken Hugues, mise en scène Jacques Hansen
1990 : Cargaison, textes et mise en scène Michel Simonot
1991 : Le Réformateur de Thomas Bernhard mise en scène Bernard Vezat
1994 : Chveik au terminus du monde, de et mise en scène Wladyslaw Znorko
1994 : Ulysse à l’envers, de et mise en scène Wladyslaw Znorko
1998 : La Cabale des dévots, de Boulgakov, mise en scène Sergueï Artsibachev
1999 : Othello, d’après Shakespeare, mise en scène Serge Limbvani Aliune
2004 : Le Pain dur, d’après le roman de Paul Claudel, mise en scène Alain Barsacq
2005 : Réception du diable, d’après l’œuvre de Henri-Frédéric Blanc, mise en scène Christian Leblicq, au Luxembourg 2006, en Belgique et à Valenciennes, 2007
2006 : Pierre et le loup, avec l’Orchestre d’Avignon, dans le cadre des Nuits Pianistiques
2006 : Ludwig ! Réponds ! T’es sourdingue ma parole, avec l’Orchestre Philharmonique de Marseille dirigé par Franck Villard
2007 : Si l’Arménie m’était contée
2008 : La poésie crie au secours ! avec l’Orchestre Philharmonique de Marseille dirigé par Philippe Nahon,
2009 : Kilda, l’île des hommes-oiseaux, mise en scène Tatiana Stepantchenko, Valenciennes
2009: La Révolte des fous, d’après l’œuvre de Henri-Frédéric Blanc, mise en scène Tatiana Stepantchenko avril et , Valenciennes et Festival d’Avignon
2009 : Job ou l’errance du juste, adaptation de Serge Sarkissian, avec Michael Lonsdale et Lévon Minassian, Théâtre Comœdia - Aubagne et Théâtre Toursky, Auditorium Jacques Tati - Saint-Germain-en-Laye et Temple de l’Etoile - Paris 2010, Basilique Notre-Dame – Nice, 2011
2010 : Le murmure des vents et les variations de l’âme, mise en scène Serge Sarkissian
2012 : Éloge de la Folie d’Erasme, mise en scène Pierre-Philippe Devaux
2013 : L’ombre du Nazaréen, mise en scène Serge Sarkissian
2015 : Yeraz, mise en scène Serge Sarkissian
2016 : Regards poétiques, avec Michael Lonsdale, mise en espace Serge Sarkissian
2016 : Thank you Ferré, avec Didier Lockwood et Lévon Minassian
2017 : Les Guérisseurs de Rufus, mise en scène Rufus
2017 : La Mémoire et la Mer, avec Richard Martin, Vincent Beer-Demander et l’Académie de mandolines de Marseille
2017 : À l’Amour Citoyens !, avec Richard Martin, Didier Lockwood, Marie-Claude Pietragalla et Lévon Minassian
2019 : La Mémoire et la Mer, avec Richard Martin, Vincent Beer-Demander, Claude Salmieri, Philippe Gallois, Maxime Vagner, Olivier Destephany, Grégory Daltin
2019 : Et hop, Les Guérisseurs ! de Rufus, mise en scène Rufus
2019 : Poètes du bitume, avec Dooz Kawa, Dah Connectah, Féloche
2020 : La fin de l'illusion rouge, de Serge Sarkissian
2020 : Le crépuscule rouge, de Serge Sarkissian - Création au Festival d'Avignon 2020