Richard BeaulieuRichard Beaulieu
Richard Beaulieu, né en 1961, est un auteur de bandes dessinées, illustrateur et peintre BiographiePlus connu des amateurs de bande dessinée underground sous le nom de Richard Suicide (et parfois de William Parano), il se rattache à la Montreal Comix Scene (un des mouvements de la bande dessinée québécoise), à laquelle appartiennent également Henriette Valium, Julie Doucet et Luc Giard. ŒuvreEssentiellement constituée d’histoires courtes, son œuvre met en scène un univers étrange où pullulent d’innombrables créatures : canards à deux têtes, cochons armés de revolvers, êtres mi-homme mi-pizza, squeegee punks, etc. Son style se caractérise par un mélange des références, à la fois au monde de l'enfance ainsi qu'à celui des adultes. Parmi les thèmes qu’il affectionne, on retrouve notamment la chronique de la misère urbaine, la critique des puissants ou de la pollution chimique[réf. souhaitée]. Graphiquement, outre ses références à la culture cartoon, le style de l’auteur emploie un trait "noir souple", d’une grande lisibilité mais saturant les cases de manière très dense, et des couleurs vives[réf. souhaitée]. Dans certaines histoires, le traitement « empilé » des cases fait que celles-ci semblent vouloir déborder les unes sur les autres. L’auteur affiche en outre une prédilection pour une langue jouale et inventive, volontairement dysorthographique[Interprétation personnelle ?]. Ses histoires se déroulent le plus souvent dans le quartier Centre-Sud de Montréal, et plus particulièrement le coin des rues Cartier et Ontario, que l’auteur qualifie de « centre du monde[1] » (ou de l'univers[2]), comme en témoigne la série de ses « Chroniques de la rue Cartier ». D’ailleurs, en même temps que celles-ci, Pierre Sirois (Siris), un auteur dont il est proche, réalise de son côté Le Zoo de la rue Cartier. La production de l’auteur se situe largement du côté des fanzines, ce qui explique la difficulté à la retrouver aujourd’hui[Quand ?]. Cependant, celui-ci produit lui-même en 2015 L'os qui pute, compilation de cette production depuis 1984, qu'il décrit comme un « ramassis d'archives semi-exhaustif »[3]. En outre, il a collaboré à la presse culturelle montréalaise, réalisant notamment des strips pour l’hebdomadaire Ici en 1997-98 (compilés dans l’album Strippes) et plusieurs illustrations pour l’hebdomadaire Montreal Mirror. Par ailleurs, il a participé aux éditions 2008 et 2010 de l’événement des 48hBD de Montréal. Ses peintures à l’acrylique ont été exposées de nombreuses fois, notamment à la micro-brasserie Le Cheval blanc, point de rencontre de la scène bande dessinée à Montréal[réf. souhaitée]. Il travaille également depuis quelques années pour des studios de cinéma d'animation à Montréal. PublicationsAlbums
Fanzines
ParticipationsCollectifs
Revues
Fanzines
Références
AnnexesBibliographieLiens externes
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