Requiem (Michael Haydn)
La Missa pro defuncto Archiepiscopo Sigismondo, ou plus communément Missa pro Defunctis, Klatzmann I:8, MH 155, est un requiem composé par Michael Haydn en . HistoireMichael Haydn compose ce requiem pour la mort du comte archevêque Sigismund von Schrattenbach à Salzbourg le . Haydn termine le Requiem avant la fin de l'année, le signant « S[oli] D[eo] H[onus] et G[loria.] Salisburgi 31 Dicembre 1771 ». Sa fille Aloisia Josefa[1] était morte début 1771. Les historiens pensent que son propre deuil a motivé cette composition[2]. De ce requiem existent encore une partition signée découverte à Berlin, un jeu de pages copiées avec de nombreuses corrections de la main de Haydn découvert à Salzbourg, un autre jeu découvert au château Esterházy à Eisenstadt et une partition, préparée par le copiste de Salzbourg Nikolaus Lang, trouvée à Munich[3]. Leopold et son fils Wolfgang Amadeus Mozart sont présents aux trois premières représentations du requiem de Haydn en [4],[5], et Wolfgang est influencé par ce requiem lors de la composition de son propre Requiem en ré mineur, K. 626[6]. Le requiem de Michael Haydn est « un modèle important pour Mozart » et suggère fortement que l'achèvement du requiem de Mozart par Franz Xaver Süssmayr ne s'écarte « en aucune manière des plans de Mozart[7]. » MusiqueInstrumentationL'instrumentation de l'œuvre est classique pour l'époque. Il est à noter toutefois l'absence d'alto parmi les cordes.
StructureCe requiem est composé de sept parties : I. Requiem aeternam..., Adagio, en do mineur, à . II. Sequentia : Dies irae, Andante maestoso, en do mineur, à III. Offertorium
IV. Hostias
V. Sanctus, Sanctus Dominus..., Andante, en do mineur, à VI. Benedictus qui venit..., Allegretto, en mi bémol majeur, à VII. Agnus Dei et Communio
Sherman recommande un tempo en relation avec celui de l'« Agnus Dei et Communio, la de l’Agnus Dei et du Requiem aeternam vaut la de la fugue Cum sanctis tuis[3]. » Sherman recommande également de prendre comme pulsation pour l'Andante maestoso du Dies Irae « = MM. 104[3]. » Leopold Mozart donne comme instruction que « le staccato indique le lever de l'archet de la corde » sans accent implicite[3]. Discographie
Notes et références
Sources
Liens externes
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