René de Ceriziers, né en à Nantes et mort en à Paris, est un théologien et historien français.
Biographie
Entré fort jeune dans la Compagnie de Jésus en 1622, Ceriziers a enseigné dans plusieurs collèges de jésuites, avant de quitter l’ordre en 1641 et de devenir aumônier ordinaire à la cour de Louis XIV[1].
Il avait publié un grand nombre d’ouvrages empreints d’un esprit très religieux et qui ont tous été oubliés à sa mort, à l’exception de celui intitulé l’Innocente reconnue ou Vie de sainte Geneviève de Brabant[2], Cette histoire naïve a eu un tel succès véritablement populaire qu’on l’imprimait encore au XIXe siècle, et qu’il s’en débitait de nombreux exemplaires, surtout parmi le peuple des campagnes[3].
Publications
L’Image de Notre-Dame de Liesse, Reims, 1622.
Les Heureux Commencements de la France chrétienne sous saint Rémy, Reims, 1633.
La Consolation de la Philosophie de Boèce, en Vers et en Prose, Paris, 1636.
Traductions des Soliloques de Saint-Augustin, avec les Méditations et le Manuel, Paris, 1638.
Vie de Sainte Geneviève de Brabant, Paris, 1640.
Réflexions chrétiennes et politiques sur la vie des rois de France, Paris, 1641–1644)
Notes et références
↑« Ceriziers ou Ceriziers (Père René de) : avec les renseignements bibliographiques et l'indication des sources à consulter », dans Ferdinand Höfer, Nouvelle biographie universelle depuis les temps les plus reculés jusqu’à nos jours, t. 9 Casenave Charost, Paris, Firmin-Didot, , 500 p. (lire en ligne), p. 412-3.
↑« Ceriziers ou Ceriziers (le Père René de) », dans Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique, t. 3 C-CHEM, Paris, 17 vol. ; in-f° (lire en ligne sur Gallica), p. 778.
Liens externes
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