René-Guillaume BolloréRené-Guillaume Bolloré
René-Guillaume Bolloré (né le 27 juillet 1847 à Indret, et mort le 10 juillet 1904), est un entrepreneur français[1]. Il est considéré comme le « second fondateur » de l'entreprise familiale Bolloré[2]. BiographieRené-Guillaume Bolloré est le fils aîné de Jean-René Bolloré, lui-même issu d'une famille de marins bretons, ainsi que de Elizabeth Bolloré[3]. Il dirige la papeterie d'Odet dès la mort de son père en 1881, jusqu'à son décès en 1904[4]. Il a deux filles, Eugénie née en 1873 et Agnès née en 1875, à l'issue d'un premier mariage avec Eugénie Lalour en 1872. Eugénie Lalour décède en mars 1875 à la suite de la naissance d'Agnès. Sa fille aînée Eugénie se mariera en 1892 avec Eugène-Alexandre Belbéoc'h, son cousin issu de germain et petit-neveu de Marie-Nicolase Belbéoc'h, la mère de Jean-René Bolloré[5],[6]. Veuf d'Eugénie[7], il se marie avec Léonie Surrault en avril 1877[7], avec qui il aura cinq autres enfants : Léonie en 1878[8], Madeleine en 1879 et Marthe en 1881 et René en 1885[6]. Ses filles aînées issues du premier mariage Eugénie et Agnès se sont toutes les deux retirées de la succession pour laisser leur demi-frère René (1885-1935), père de René Bolloré (1912-1999), reprendre la papeterie familiale[9]. Son petit-fils Michel Bolloré est le père de Vincent Bolloré, actuel patriarche de la famille et actionnaire majoritaire du groupe Bolloré[10]. Sa fille Léonie épouse Yves Charuel du Guerrand en 1896, un ingénieur chimiste du Creusot[11]. Il travaillera en tant qu'ingénieur à la papeterie familiale et sera également conseiller municipal d'Ergué-Gabéric de 1906 à 1925 à la suite de René-Guillaume[12]. Son petit-fils Eugène Belbéoc'h, fils d'Eugénie, soldat au 71e régiment d'infanterie mort durant la Première Guerre mondiale[13] et ouvrier de la papeterie, est mentionné lorsque son fils René lui rend hommage durant un discours à l'occasion du centenaire de la papeterie familiale en 1922[14],[15]. Il est conseiller municipal d'Ergué-Gabéric, dans le Finistère, à deux reprises entre 1881 et 1906[1]. Voir aussiNotes et références
Articles connexesLiens externes
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