Le relief de France métropolitaine présente une asymétrie entre la partie ouest et la partie est du pays : l'est comprend les principaux massifs montagneux (Jura‚ Alpes‚ Vosges‚ Morvan...) tandis que l'ouest est caractérisé par des plaines sauf du côté du Massif armoricain.
la zone hercynienne a des pentes « arrondies » et de moindre ampleur que la zone alpine qui est beaucoup plus escarpée avec des zones au-dessus de 4 000 m d'altitude ;
à l'ouest, les cours d'eau se jettent dans l'Atlantique, au sud est les cours d'eau se jettent dans celui de la Méditerranée ;
Le relief français peut être résumé de la façon suivante :
les chaînes de montagne de formation récente aux sommets élevés et pointus : les Alpes, culminant au mont Blanc à 4 805,59 m ; les Pyrénées, culminant à 3 404 m d'altitude au pic d'Aneto situé en Espagne (côté français, le plus haut sommet est le Vignemale d'une altitude de 3 298 m) et le Massif corse, culminant au Monte Cinto (2 706 m) ;
L'altitude moyenne de la France continentale n'a pas été déterminée avant . L'altitude moyenne serait de 342 m, ne dépassant que d'une quarantaine de mètres celle donnée par Penck pour l'Europe[7].
La France a pour point culminant le mont Blanc dans les Alpes, de 4 806 m d'altitude, également sommet le plus haut d'Europe (sans compter plusieurs sommets du Caucase à plus de 5 000 m, appartenant ou non à l'Europe selon les définitions).
Incidences
Le relief est un facteur important de la répartition des activités et constructions humaines : la plupart des grandes villes se situent en plaine ; les zones de montagnes sont peu peuplées, car difficiles d'accès. Le relief influence également le type d’activités agricoles : les plaines sont propices aux grandes cultures céréalières, tandis que l'élevage extensif est généralement de mise dans les montagnes.
Bibliographie
Philippe Pinchemel, Géographie de la France. Les conditions naturelles et humaines, Armand Colin, .
↑À partir des Pyrénées : Bassin aquitain (« creux »), bordure occidentale du Massif central et Massif armoricain (« bosse »), seuil du Poitou (« bosse »), bassin parisien (« creux »), Pays de Caux et Pays de Bray (« bosses »), dépression picarde et seuil du Cambrésis (« creux »), collines de l'Artois (« bosse »), plaine de Flandre (« creux »). Cf Anatoly M. Nikishin, Marie-Francoise Brunet, S.A.P.L. Cloetingh, Andrey V. Ershov, « Northern Peri-Tethyan Cenozoic intraplate deformations: influence of the Tethyan collision belt on the Eurasian continent from Paris to Tian-Shan », Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, vol. 234, , p. 49-57, Patrick De Wever, Christian Giusti, Le relief de la Terre, EDP Sciences, , p. 7.
↑Emmanuel de Martonne, « L'altitude moyenne de la France et de ses grandes régions naturelles », Bulletin de l'Association de Géographes Français, (lire en ligne)
Voir aussi
Bibliographie
Yvonne Battiau-Queney, Le relief de la France. Coupes et croquis, Masson, , 252 p.
Jacqueline Beaujeu-Garnier, Le relief de la France, Société d'édition d'enseignement supérieur, , 368 p.